Quelques échos du spectacle de Sketch’Up : Espèce d’humain toi-même !

Ce Spectacle de la compagnie Sketch’Up a eu lieu le samedi 15 octobre à 20h30, à la salle des fêtes de Bléville dans le cadre du week-end thématique de notre Eglise « l’Etre humain n’est pas à vendre ». Voici quelques réactions de spectateurs…

 

Quelques membres de l’Armée du Salut :

« On a bien ri et il y avait aussi du contenu » ; « J’ai bien aimé le sketch sur Adam et Eve et ce qui a été dit sur ce que l’on fait aux femmes m’a touchée et émue… » ; « Le sketch sur le monsieur de l’hôtel et le couple de migrants était bien » ; « Le sketch des 3 soeurs (liberté, égalité et fraternité) parlait de l’actualité sans jamais la citer (14 juillet avec l’attentat de Nice, les attentats de Paris et la mobilisation dans la rue…) : c’était bien présenté » ; « Espèce d’humain toi-même est un ensemble de sketchs haut en couleur qui soulève les faiblesses et les défis de notre humanité avec un brin de sympathie pour elle. Ces sketchs nous la rende attachante dans ses recherches (cf « je cherche un homme… »), parfois attristante (cf « Adam et Eve ») et même cynique (cf « le riche et le pauvre ») mais aussi pleine de ressources (cf « liberté, égalité, fraternité » et « les migrants à l’hôtel ») et nous invite à y prendre notre place…

 

Camille Darmony : 

« Espèce d’humain toi-même ! » est une pièce qui cherche à nous faire rire, mais surtout réfléchir sur des sujets de société actuels. Les thèmes sont parfois amenés avec humour et légèreté comme celui du jeu dans un centre commercial, et d’autres fois avec un réalisme qui nous touche, comme le passage sur les réfugiés dans un hôtel. J’ai apprécié ce mélange de genre ainsi que l’excellent jeu des acteurs que l’on a pu voir sans masque au cours d’un moment d’échange. Je souhaite une bonne continuation à cette troupe prometteuse et j’attends avec curiosité leurs prochaines venues.

 

Sylvie et Léon Sieurin :

Des thèmes de société traités avec légèreté malgré la teneur dramatique. Le fait que tout se passe autour d’une table amène de la convivialité et donne vraiment l’impression d’être chez soi, d’être vraiment impliqué, ce qui amène nos réflexions et projections aux questionnements que les artistes nous suggèrent. Pour traiter de l’humanité : pas de parité homme femme, pas de personnes de couleur sur scène. L’éclairage religieux sur la création est bien loin de notre humanité actuelle.

 

Brigitte Dethoor :

– Les problèmes, les actus de la société abordés avec humour mais gravité.
– Un rapport au passé pour montrer que rien ne change ; les problèmes restent les mêmes.
– Des réflexions sur l’humain pas si humain que ça et l’envie de nous faire réfléchir pour changer les choses, pour essayer de trouver un moyen d’être plus humains, d’avancer.
– L’importance du dialogue, de l’ouverture aux autres, du partage, de l’entraide.
Toutes ces questions sont posées dans le spectacle sans donner de réponse pour nous pousser à réfléchir et sans doute à changer quelque chose dans notre façon de vivre : notre rapport aux autres et je dirai à notre planète car il faut un équilibre entre tout ce qui fait notre terre, notre monde. Pour que la paix règne il faut accepter chaque élément de notre terre, ses différences, ses façons de vivre pour qu’un équilibre soit installé et permette à tous de vivre en harmonie et dans leur milieu. Pour cela il faut aimer et c’est ce que l’on nous dit : AIMER sans juger, sans vouloir convaincre, sans faire de guerre. Accepter l’autre tel qu’il est, et pour cela il faut donner mais aussi savoir recevoir.

 

Daniel Darmony :

Que de questions existentielles avons-nous été amenés à nous poser durant ces saynètes, écrites avec talent et interprétées avec inspiration ! Des interrogations fondamentales ? Celles que nous pouvons et devons-nous poser tout au long de notre vie ou plus particulièrement à l’occasion d’événements personnels ou sociétaux, fussent-ils des joies ou des peines. Bien difficile de sélectionner le « top sketch » parmi les sujets présentés tels qu’Adam et Eve, le mythe de Diogène, les « nouveaux esclaves », la superficialité et la consommation stupide, la problématique liée à l’accueil des migrants… Que de questionnements sans réponse aisée ou certitude absolue ! À coup sûr beaucoup d’humilité, et en définitive de très bons moments passés, mêlés de légèreté et d’émotion.

 

René Lécuyer :

La suite de sketchs que nous présente cette compagnie traite avec humour de questions importantes sur la société telles que l’immigration, le racisme, l’esclavage. Elle met en avant le comportement souvent ambigu de l’être humain. Elle souligne que ces questions de société actuelle « dites modernes » existent en fait depuis l’apparition de l’homme sur terre. Elle renvoie à l’assistance comme un miroir et en nous faisant bien rire (parfois jaune) le reflet de la société.

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