Nos convictions

Les Principes du protestantisme

Les Réformateurs chrétiens protestants ont tous été saisis intérieurement par une grâce infinie et merveilleuse qui les a libérés. Ils ont choisi de ne pas fixer leurs convictions profondes dans des dogmes immuables ou soi-disant divins. Ils ont proposé des expressions fortes, révisables et adaptables, mais faciles à retenir, que le protestantisme désigne sous le nom de « principes ». Le nombre varie d’ailleurs d’un auteur à l’autre. Nous en proposons quelques-uns.

 

Sola Scriptura (Dierk Schaefer)

 

Le principe des Écritures seules
(sola scriptura)

Notons d’abord que ce principe protestant utilise plutôt le pluriel : ta biblia est un pluriel en grec. Il s’agit donc des Écritures (pour dire la pluralité, d’époque, de forme et de théologie).

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Le retour du fils prodigue (Rembrandt van Rijn, 1636). Rijksmuseum, Amsterdam

 

Le principe de la grâce seule
(sola gratia)

Dieu nous sauve par sa seule grâce en nous déclarant juste sans condition.

En étudiant la Bible, le moine théologien allemand Luther lit que, chez l’apôtre Paul, la justice de Dieu n’est pas une rétribution qui s’abat sur les pécheurs mais une justice que Dieu leur confère en dehors de tout mérite. Cette découverte libère l’humain protestant.

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La Réforme est comme un feu sans cesse renouvelé par la Parole de Dieu. (Buisson ardent, dans le tambour du temple du Salin, Toulouse)

Le principe de l’Église réformée, sans cesse réformée [par la parole de Dieu]
(ecclesia reformata semper reformanda)

Le protestantisme luthéro-réformé distingue deux définitions de l’Église :

  • Le groupe humain visible dans la société, pratiquant la religion chrétienne.
  • L’Église en tant qu’événement, invisible, créé par la Parole de Dieu qui appelle, convoque et rassemble ses enfants.

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« L’aube: Luther à Erfurt », découvrant la doctrine de la Justification par la foi du Christ (Sir Joseph Noel Paton, 1861). National Galleries of Scotland, Edinburgh, UK

Le principe de la foi seule
(sola fide)

Le salut donné par grâce est accepté dans la foi seule.

En étudiant la Bible, le chrétien protestant, à la suite de Luther, découvre dans la lettre de l’apôtre Paul aux Romains que « Le Juste par la foi vivra… de la foi [du Christ] pour la foi [de l’humain] » (Rm.1,17). Chez Paul, la foi est d’abord la fidélité du Christ : le plus souvent, le mot foi est suivi chez lui du mot Christ au génitif. La foi dont parle Paul est ensuite un double mouvement.

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