Et si nous regardions devant nous afin d’entrer de plein pied dans un temps nouveau ?
Nous sommes arrivés en fin de Carême, et déjà en route vers une nouvelle marche de dimanche à dimanche : Le premier s’ouvre avec la fête de Pâques le 31 mars et le dernier du 30 juin clôt la fin de l’année scolaire avec le culte festif qui marquera le début de l’été. Entre les deux, la fête de Pentecôte inscrira pour notre Eglise une nouvelle étape le 19 mai et en laquelle l’Esprit Saint sera à l’honneur.
Du printemps à l’été, d’un temps liturgique à l’autre, nos vies ressemblent à des chemins que l’espace et le temps rythment au fil des saisons, ces figures du temps qui signent un commencement et une fin, une naissance et une mort. En effet il y a des cycles de toutes choses. Pour renaître, il faut être né et accueillir la transformation intérieure qui nous conduit vers une forme de mort. Vivre, mourir et renaître. En terme chrétien, on parle de croix et de résurrection.
A Pâques, nous célébrons la vie du Ressuscité. On le sait. Mais on le sait tellement, on l’a tellement répété, on est tellement habitué, que l’extraordinaire nous est devenu ordinaire, et que l’on risque de ne plus voir le prodige…Mais avant ce passage par la lumière de la résurrection, se dresse aussi celui de l’ombre de la croix.