Alors que la COP21 va commencer, villes, commerçants et particuliers se préparent pour la grande débauche énergétique de Noël… Les premiers catalogues de jouets sont arrivés dans nos boîtes aux lettres avant la mi-octobre et les illuminations de rues et de vitrines sont sûrement déjà prêtes…
Bien sûr, tout cela ne représente sans doute qu’une paille à côté du poids que nos modes de vie font peser sur la planète… Mais quand même…
Tout ça, pour fêter un enfant né dans l’obscurité d’une étable… Tout ça pour ouvrir un temps un peu différent pendant l’année.
Alors que, fête païenne ou fête chrétienne, Noël est-il encore un temps à part ?
Nous mangeons plus, nous buvons plus, nous consommons plus, nous illuminons plus. Mais sérieusement, croyons-nous pouvoir mettre ce temps à part par la surenchère ? Est-ce dans la surabondance que nous croyons retrouver l’esprit d’enfance ? Est-ce dans l’opulence que nous croyons pouvoir recevoir Dieu qui vient à nous ?
Je vois un signe dans cette coïncidence du calendrier. Les enjeux climatiques et écologiques et au-delà de ceux-ci la question de l’humain rejoignent la problématique chrétienne de la signification spirituelle de Noël. Saisissons l’occasion pour vivre Noël autrement, pour vivre Noël vraiment…
Eric GEORGE