Culte du 4 octobre 2020

I Rois 17 quand les corbeaux viennent en aide 

 

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Proclamation de la Grâce de Dieu 

Comme l’oiseau reçoit l’espace avec le grain,

Comme l’ami reçoit l’ami,

Comme le nuit reçoit l’aurore et le soleil,

Comme le sol reçoit la semence,

Comme la sève monte aux branches et porte fruit,

Donne-nous Seigneur

D’accueillir ta présence. Amen

 

42 / 09, 1.2.6.  Merci, pour ce matin de vie (632)

1. Merci pour ce matin de vie,  Merci pour chaque jour nouveau, Merci, car à toi je confie Soucis et fardeaux.

2. Merci pour le prochain que j’aime,  Merci pour l’autre rencontré, Merci, car à l’ennemi même Je peux pardonner.

6. Merci, ce mot joyeux résonne, Merci, car ferme est ton salut, Merci, car ton amour étonne Même tes élus.

 

Animation   

 

Partage :    Offrande et don pour le panier

 

Chant indiqué : 

mélodie : Frère Jacques

Tu nous donnes, tu nous donnes
le repas, le repas
nous te rendons grâce, nous te rendons grâce,
Dieu d’amour, Dieu d’amour !

 

Volonté de Dieu

Psaume 147, 6

Le SEIGNEUR soutient les pauvres, il abaisse les méchants jusqu’à terre.

7Entonnez un chœur pour le SEIGNEUR avec reconnaissance, jouez de la lyre pour notre Dieu !

8Il couvre le ciel de nuages, il prépare la pluie pour la terre ; il fait pousser l’herbe dans les montagnes. 9Il donne leur nourriture aux bêtes, aux petits du corbeau quand ils crient.

 

Prière de Repentance 

Seigneur, tu nous as donné la terre

à contempler et à chanter.

Tu nous as donné la terre

à transformer sans détruire.

Donne-nous sagesse et cœur

pour éviter de gaspiller ses richesses,

pour ne pas défigurer sa beauté,

pour ne pas en faire un instrument de mort

pour la laisser habitable

aux générations futures.

Fais de nous des jardiniers pleins d’amour

pour la terre que tu nous as donnée.

Et pardonne nous où nous avons manqué de faire notre part.

Philippe Warnier

 

Déclaration du Pardon

Vous qui avez faim et soif de son pardon

Vous qui avez faim et soif de son pardon,
vous êtes heureux, car il vous pardonne.

Vous qui avez faim et soif de sa présence,
vous êtes heureux, car il vient demeurer en vous,
vous fortifier et vous guider.

Vous qui avez faim et soif d’amour,
vous êtes heureux, car notre Père nous aime et nous pardonne
en Jésus-Christ.

 

Confession de Foi

Conscients de nos inconséquences

et de nos doutes,

demandant à Dieu de les apaiser,

nous osons dire :

 

Je reconnais que Dieu est le Maître du monde

Et qu’il assure ma nourriture de chaque jour.

Je crois qu’il m’aime : je suis son enfant.

Il bénit mes récoltes.

Je crois qu’il s’est donné en Son Fils

Pour rompre ma solitude

Et m’ouvrir le chemin vers les autres.

Je crois que, par l’Esprit-Saint,

Il me conduit et m’accompagne.

Il me donne la joie et la vie éternelle.  Amen

 

chant : 46 / 10, 1.2.4.5  Ouvre mes yeux (page 723)

1. Ouvre mes yeux, Seigneur, aux merveilles de ton amour. Je suis l’aveugle sur le chemin : Guéris-moi, je veux te voir.

2. Ouvre mes mains, Seigneur, qui se ferment pour tout garder. Le pauvre a faim devant ma maison : Apprends-moi à partager.

4. Fais que j’entende, Seigneur, tous mes frères qui crient vers moi. A leur souffrance et leurs appels, que mon coeur ne soit pas sourd.

5. Garde ma foi, Seigneur, tant de voix proclament ta mort. Quand vient le soir et le poids du jour, O Seigneur, reste avec moi.

 

Prière d’Illumination 

Seigneur, nous voici devant toi

pour entendre la parole que tu veux nous dire aujourd’hui.

Permet que dans les paroles humaines que nous allons entendre,

nous puissions chacun entendre dans notre cœur

la parole que tu veux nous adresser aujourd’hui pour nous.

Viens toi-même nous donner ton Esprit

afin que de ces paroles puisse découler la nourriture spirituelle

dont nous avons besoin pour avancer sur notre route vers ton royaume.

 

Lectures Bibliques I Rois 17  Elie et la famine

1 Élie, un habitant du village de Tichebé, en Galaad, dit au roi Achab : « Aussi vrai que le Seigneur est vivant, lui le Dieu d’Israël dont je suis le serviteur, voici ce que je te déclare : “Il n’y aura ces prochaines années ni rosée ni pluie, sauf si je le demande !” »

2Puis la parole du Seigneur fut adressée à Élie : 3« Pars d’ici, lui dit-il, va vers l’orient, et cache-toi près du torrent de Kerith, près du Jourdain. 4Là, tu trouveras à boire au torrent, et je donnerai l’ordre aux corbeaux de t’apporter de la nourriture. » 5Élie fit ce que le Seigneur lui avait dit ; il alla s’installer près du torrent de Kerith. 6Les corbeaux lui apportaient du pain et de la viande matin et soir, et il buvait l’eau du torrent.

7Mais au bout d’un certain temps, le torrent fut à sec, parce qu’il n’avait pas plu dans le pays. 8Alors la parole du Seigneur fut adressée à Élie : 9« En route, lui dit-il, va dans la ville de Sarepta, qui appartient à Sidon, pour y habiter. J’ai commandé à une veuve de là-bas de te donner à manger. »

10Élie se mit en route pour Sarepta. Lorsqu’il arriva à l’entrée de la ville, il vit une veuve en train de ramasser du bois. Il l’appela et lui dit : « Apporte-moi, je te prie, un peu d’eau à boire dans une cruche. » 11Elle partit en chercher, mais il la rappela et lui dit : « Apporte-moi aussi un morceau de pain. » – 12« Aussi vrai que le Seigneur ton Dieu est vivant, je te l’affirme : je n’ai pas de pain ! répondit-elle ; il ne me reste qu’une poignée de farine dans une jarre et un peu d’huile dans un pot. Je suis venue ramasser quelques bouts de bois ; je préparerai ce qui nous reste pour mon fils et pour moi ; et quand nous l’aurons mangé, nous n’aurons plus qu’à mourir. » – 13« N’aie pas peur ! lui dit Élie. Va et fais comme tu l’as dit. Seulement, tu me prépareras d’abord une petite galette de pain que tu m’apporteras ; ensuite tu en feras pour toi et pour ton fils. 14En effet, voici ce que déclare le Seigneur, le Dieu d’Israël : “La farine ne manquera pas dans la jarre, l’huile ne manquera pas dans le pot, jusqu’au jour où le Seigneur fera tomber la pluie sur la terre !” »  15La femme alla faire ce qu’Élie lui avait dit ; et ils eurent à manger pendant longtemps, elle et son fils, ainsi que le prophète. 16La farine ne manqua pas dans le bol, ni l’huile dans le pot, conformément à ce que le Seigneur avait dit par l’intermédiaire du prophète Élie.

17Quelque temps après, le fils de la veuve qui avait accueilli le prophète chez elle tomba malade. Il fut même si malade qu’il finit par mourir. 18Sa mère dit à Élie : « Prophète, pourquoi m’as-tu fait cela ? Es-tu venu pour rappeler mes fautes et provoquer la mort de mon fils ? » 19Il lui répondit : « Donne-moi ton fils ! »

Elle le tenait dans ses bras ; il le prit, le porta à l’étage supérieur, dans la chambre où il logeait, et le coucha sur son lit. 20Puis il pria le Seigneur en ces termes : « Seigneur mon Dieu, cette veuve m’a accueilli chez elle : veux-tu vraiment la rendre malheureuse en faisant mourir son fils ? »

21Élie s’étendit trois fois sur l’enfant, en adressant au Seigneur cette prière : « Seigneur mon Dieu, je t’en supplie, rends la vie à cet enfant ! » 22Le Seigneur exauça la prière d’Élie : il rendit la vie à l’enfant, qui se remit à respirer. 23Élie prit l’enfant, le ramena à l’étage inférieur et il le rendit à sa mère en disant : « Regarde, ton fils est vivant ! » 24La femme lui déclara : « Cette fois-ci, je reconnais que tu es un prophète et que tu parles vraiment de la part du Seigneur ! »

 

Prédication 

Le corbeau le plus célèbre de France, est sans doute celui dont parle Jean de la Fontaine. Dans sa rencontre avec le renard il fait mauvaise figure,

abandonnant son bout de fromage suite à une simple ruse.

Le corbeau a l’air bien bête et se retrouve sans nourriture.

Les corbeaux les plus célèbres du cinéma ce sont probablement ceux du film « Les oiseaux » d’Alfred Hitchcock. Ils se multiplient sans cesse et deviennent de plus en plus menaçants. Il y  a de quoi s’inquiéter. Et Hitchock ne fait que renforcer ce que disent déjà les contes : Le corbeau est toujours présent quand le malheur prend place, quand les forces magiques préparent des mauvaises surprises ou quand la mort est proche. Dans nos mythologies le corbeau n’a pas la cote. 

Pauvre corbeau.

La Bible au moins, lui donne une place et un rôle beaucoup plus positifs.

Quand, après des semaines de déluge, l’arche accoste sur le pic d’une montagne, arrêté par un rocher, Noé a bien besoin d’aide pour voir ce qui se passe à l’extérieur. Il aurait pu demander à la girafe de jeter un coup d’oeil. Il aurait pu mettre un canard à l’eau. Il aurait pu envoyer un aigle ou une mouette, mais non, le premier animal qui sort de l’arche, c’est le corbeau. Noé compte sur lui. Cet oiseau va avoir le courage d’affronter ce monde inconnu, cet oiseau va avoir la force de voler longtemps et de revenir à temps. Il va prouver sa sagesse en retournant au bateau, fidèlement, pour annoncer que partout, partout, il y a encore de l’eau et rien pour poser le pied.

La gloire sera réservée à la colombe qui sortira plus tard et reviendra avec le rameau, signe d’espérance. Comme souvent dans l’histoire, on honore et on glorifie ceux qui apportent des preuves, mais rarement celles et ceux qui ont préparé le chemin pour y arriver.

Et nous retrouvons donc des corbeaux dans cette histoire d’Elie, raconté dans le Livre des rois.

L’histoire d’Elie n’est pas facile. Son nom veut dire : « Mon Dieu est YHWH ». Mais porter ce nom, accomplir la mission qui se cache derrière ce nom, est lourd de conséquences. Elie est en face des rois et d’un peuple tentés de suivre d’autres dieux, notamment des dieux de la fécondité. Des dieux qui savent, dans le dire des gens, comment faire germer les plantes, donner de la pluie, donner du soleil, faire pousser, faire multiplier. Des dieux, garants des ressources naturelles. Des Dieux de la production et de la consommation.

YHWH, c‘est du passé. C’est le Dieu du désert, qui s’était révélé à Moise dans un buisson sec. Un Dieu qui parle à travers le feu et le tonnerre. Si les ancêtres ont été impressionnés par un tel spectacle, une fois installés en terre promise, cela ne veut plus dire grand-chose. Ici, les gens savent travailler la terre, semer, planter, cultiver, récolter… et les dieux du pays les soutiennent dans cette affaire, qui devient des « affaires », du commerce. Une sorte de collaboration entre les hommes et les dieux. Les hommes savent comment travailler la terre, et savent comment pacifier et mettre de leur côté des dieux, en leur offrant des temples, des stèles, des offrandes.

YHWH, c’est pour les vieux, pour les nostalgiques du temps d’avant, ce temps où il fallait ramasser de la manne juste pour une journée, en espérant qu’il y en aura de nouveau le lendemain. Les chasseurs-cueilleurs, c’est l’homme primitif. Au temps d’Elie, on se croit bien plus évolué : c’est l’ère de l’homme cultivateur, l’homme entrepreneur. Forcément, quand les idéaux changent, les idoles changent parfois avec.

Et Elie porte ce nom : YHWH est mon Dieu. Il reste attaché à ce Dieu. Pour Elie ce n’est pas du passé. Les temps changent, la connaissance, la façon de vivre, les circonstances… tout évolue, certes, mais ce Dieu du désert, n’était pas un Dieu du désert, mais un Dieu présent aussi dans le désert. Un Dieu qui accompagne, un Dieu qui trouve des solutions du moment, un Dieu en route et en mouvement avec les siens qu’il ne lâche pas.

Elie a comme mission, mission que l’on qualifierait d’impossible, de rappeler l’existence de ce Dieu et de plaider en son nom. Tel un Moïse envoyé à Pharaon pour l’alerter, menacer, exhorter à reconnaître la volonté de Dieu, tel Elie est il envoyé vers les rois de son temps. Par le fléau qu’il lance pour prouver la force et l’existence de son Dieu, il se prend là où les autres dieux ont tout le respect de leurs croyants : au niveau de la fécondité et la récolte.

Une simple parole de la part d’YHWH à travers la bouche d’Elie suffit pour que tout sèche et que tout meure. Ce Dieu, traité de « Dieu de désert » transforme en désert un pays où tout poussait et qui ressemblait à un jardin d’Eden. Alors, où sont vos Dieux pour le rendre fécond ? Où sont ils pour prouver leur force? Rien ne se passe. La famine s’installe. Pour prouver que c’est lui, la source de tout ce qui vit, il fallait bien enlever cette force pour le démontrer.

  • Je pense à cette histoire qu’on raconte d’un poisson qui voulait savoir ce qui le faisait vivre. « Mais regarde autour de toi », disaient les autres. « C’est la mer dans lequel tu nages qui est ta source de vie ». « Mais non, mais non, je ne vois et je ne sens rien, ce n’est pas possible » dit le poisson. « Par contre, parfois, je vois des rayons, quelque-chose à la surface de l’eau. Je suis sûr que ma réponse est là bas, au delà et au dessus de nous. »  Et il a envie tellement d’explorer cette question qu’il s’approche d’un rocher, prend tout son courage et sa force et saute de l’eau sur le rocher. De là il peut voir loin, très loin. Il voit la surface de l’eau. Il s’aperçoit à quel point la mer est large. Mais il remarque aussi assez vite qu’il n’arrive pas à respirer, et que les forces le quittent. « Au secours » crie t il. Heureusement en criant et en bougeant il glisse du rocher dans l’eau, et quel plaisir : les ouïes se remplissent d’eau de nouveau, et il retrouve ses esprits. Il sent comment l’eau le porte et à quel point il est bon de vivre ici, si bien entouré.

N’est ce pas ainsi parfois avec l’être humain qui ne voit le bonheur qu’il a, qu’une fois qu’il est parti et absent ? Quel dommage.

Notre histoire avec Elie continue sur trois volets :

 

  1. Elie, dont YHWH est le Dieu, n’est pas obligé de subir les même conséquences que les autres habitants de la terre. Pour lui YHWH se révèle encore une fois, comme dans le temps, comme un Dieu dans le désert. Il lui trouve une solution en temps de famine. Une fleuve qui porte encore de l’eau et des corbeaux qui apportent de la nourriture. Non, ce n’est pas la manne qui tombe du ciel. Dieu a besoin ici, dans cette terre de production  et de culture, de collaborateurs pour distribuer de la nourriture , ou disons plutôt pour re-distribuer de la nourriture. Les corbeaux ne sont- ils pas connus pour voler aussi ce qu’ils trouvent sur le chemin pour le poser dans leurs nids ?  (ce qui semble être vrai pour les jeunes corbeaux, comme si c’était un moyen de s’entrainer pour la chasse à la nourriture). Les corbeaux ici, j’ai impression, fonctionnent dans le contexte de notre histoire, comme des Robin de bois de leur temps. Ils prennent là où il y a encore, pour donner ailleurs, pour partager avec celui qui n’a pas les moyens de cultiver et de produire là où il est. Les corbeaux du livre des Rois sont plus intelligents et solidaires que le corbeau face au renard. Ils ne laissent pas juste tomber le fromage dans les pattes du plus rusé, mais apportent à celui qui n’a pas. Ils partagent volontairement. Ils obéissent ainsi à l’ordre de Dieu. Mieux vaut avoir un corbeau comme ami, qu’un roi qui ne veut rien entendre. 

2.  Suite à l’expérience d’être nourri par les corbeaux, des corbeaux qui partagent, Elie continue sa route et trouve abri chez une veuve et son fils. Les deux n’ont plus grande chose : un dernier repas, avant de mourir de faim. Et les événements se répètent : En partageant le peu, le miracle arrive. Ils ont assez à manger tous les jours à venir. Elie, la veuve, le garçon ne maîtrisent rien. La production de la nourriture leur échappe et pourtant, ils en disposent. Ils vivent par le miracle qui les nourrit, mais cela ne peut fonctionner que dans la confiance et dans le partage. Nous revenons à ce que l’on avait dit lors d’un culte en septembre : La terre ne nous n ‘appartient pas mais elle nous est donnée pour en faire quelque-chose pour le bien de tout le monde. Vivre par confiance et reconnaissante pour ce qui nous est donné, et faire notre part pour partager et cultiver, ce sont les deux aspects qui vont ensemble.  Ainsi l’expérience du désert garde toute l’actualité aussi dans un monde de production où nous pensons tout maîtriser. Nous sommes invités à recevoir avec reconnaissance ce qui nous est donné, à découvrir et à dire notre gratitude pour le pain de tous les jours. Suite à cette reconnaissance, nous pouvons discerner comment nous devons cultiver, produire, partager et distribuer pour que personne n’ait faim. Plus tard, un certain Jésus enseignait dans un même sens  : donnez leur vous même à manger! et dites dans la prière : donne-nous notre pain de ce jour,. Nous sommes les deux : ceux qui ont besoin de recevoir, et ceux qui peuvent donner. Celui qui serre le poing et ne veut pas donner, n’a pas non plus la main ouverte pour recevoir.

3. Tout cela, à la fin, est une question de mort et de vie. Chose curieuse que le récit qui, jusqu’ici parlait tellement de dépendance, se finit par un tel miracle. Elie lui même dépendait des corbeaux qui lui apportaient à manger, puis dépendait de la veuve qui ouvre ses portes, ce même Elie, à la fin, donne la vie au jeune garçon. Il y a un côté conte et histoire merveilleuse dans ce récit, c’est sûr. Mais le message est fort. Qui vit dans cette confiance et de la gratitude de recevoir de la part de Dieu, qui vit dans la joie du partage du peu qu’il va découvrir que c’est cela la force et la source de notre vie. Dieu nourrit Elie par des corbeaux, par la veuve, mais il nourrit tout un monde via des gens qui partagent ce qu’ils savent faire et donner.

Par exemple, hier dans la collecte pour le panier, mais plus largement encore, dans le partage d’un savoir-faire et d’une aide réciproque.

Nous avons un peu perdu la tradition de la fête de la récolte, mais, même sans être agriculteur, il fait sens de s’arrêter de temps en temps pour se dire :

Merci, pour ce que j’ai reçu.

Merci, de m’inspirer à qui je peux donner. Amen

 

Musique après la prédication

 

Chant indiqué :  46 / 09, 1.2.3.4. Laisserons nous (page 722)

1 Laisserons-nous à notre table
Un peu de place à l’étranger,
Trouvera-t-il quand il viendra
Un peu de pain et d’amitié ?

 

Refrain
Ne laissons pas mourir la terre,
Ne laissons pas mourir le feu.
Tendons nos mains vers la lumière,
Pour accueillir le don de Dieu,
Pour accueillir le don de Dieu.

2 Laisserons-nous à nos paroles
Un peu de temps à l’étranger,
Trouvera-t-il quand il viendra
Un cœur ouvert pour l’écouter ?

 

3 Laisserons-nous à notre fête
Un pas de danse à l’étranger,
Trouvera-t-il quand il viendra
Des mains tendues pour l’inviter ?

 

4 Laisserons-nous à nos fontaines
Un peu d’eau vive à l’étranger,
Trouvera-t-il quand il viendra
Des hommes libres et assoiffés

 

Prière d’Intercession

Seigneur, puisque nous te connaissons comme un Dieu qui cherche  la vie et qui veut la maintenir, encourage-nous à faire confiance et à oser le partage.

Que Tes œuvres seront belles, Seigneur,

Dans la grande famille de l’Église,

Quand tous s’efforceront de mettre leurs talents au service de leurs frères.

Que Tes œuvres seront belles, Seigneur,

Quand les responsables des États, des familles, des groupes humains,

Chercheront à servir leurs frères par une meilleure répartition des richesses

Et des biens indispensables à la vie.

Que Tes œuvres seront belles, Seigneur,

Quand tous ceux qui sont surchargés de travail penseront à le partager.

Que Tes œuvres seront belles, Seigneur,

Quand les enfants et les jeunes apprendront à découvrir

Et à aimer les merveilles de ta création

Dans le mystère de la nature et la simplicité de la vie.

Que Tes œuvres seront belles, Seigneur,

Quand les retraités pourront continuer à mettre

Bénévolement les fruits de leur expérience au service de leurs frères.

Que Tes œuvres seront belles, Seigneur,

Quand nous aurons dépassé notre insatiable désir de posséder le monde

Et quand nous aurons trouvé une place à notre mesure

Au milieu de tout ce qui vit et qui remue sur la terre.

Notre travail et notre repos, nos paroles et nos silences t’honoreront

Et diront ton amour pour la vie en Jésus Christ

En qui nous avons la plénitude.

 

Notre Père

Notre Père qui es aux cieux,

que ton nom soit sanctifié,

que ton règne vienne,

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;

pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.

Ne nous laisse pas entrer en tentation

mais délivre-nous du mal,

car c’est à toi qu’appartiennent

le règne, la puissance et la gloire,

aux siècles des siècles. Amen.

 

Bénédiction

Que le Dieu de toute promesse

fasse lever en nous la plus belle des moissons

et nous transforme en semeurs de son Royaume! 

Le Seigneur est avec nous tous!

 

 

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