Culte KT Fête du 17 mai

à l'écoute de la prédication de l'apôtre Paul 

 

Epître aux confinés  du 17 mai 2020  

 

par ici pour télécharger ou imprimer les textes

 


Aujourd’hui c’est un culte KT fête. 

L’objectif de ces cultes consiste à offrir quelque chose à trouver et à faire pour tous les âges. C’est pourquoi cette lettre va proposer des « ateliers » : des propositions pour les adultes pour approfondir un aspect, ou des ateliers pour enfants avec une approche plus ludique. Parfois, c’est le même pour les deux groupes.

Nous allons suivre le programme des enfants de l’école biblique qui voyagent cette année avec les apôtres dans le Livre des Actes. Pour aujourd’hui le voyage va nous amener sur les pas de Paul et de ses compagnons de route.  Allons-y ! 

 

Commençons par un chant. Encore une fois merci à la famille Pfender – Paugois pour le partage. 

 

Parcours à travers Actes 13: 

 

I : Actes  13, 13 à 15 

13 Paul et ses compagnons s’embarquèrent à Paphos d’où ils gagnèrent Pergé, en Pamphylie. Jean-Marc les quitta à cet endroit et retourna à Jérusalem. 14Ils continuèrent leur route à partir de Pergé et arrivèrent à Antioche de Pisidie. Le jour du sabbat, ils entrèrent dans la synagogue et s’assirent. 15Après qu’on eut fait la lecture dans les livres de la loi de Moïse et des Prophètes, les dirigeants de la synagogue leur firent dire : « Frères, si vous avez quelques mots à adresser à l’assemblée pour l’encourager, parlez maintenant. » 

 

a) Matériel pour enfants :  Paul est un voyageur  cliquez ici pour le jeu   cliquez ici pour les reponses

b) Matériel pour adultes :  Pierre et Paul dans les Actes  ici le PDF du texte  

 

II : Actes  13, 16 à  25

16Paul se leva, fit un signe de la main et dit : 

« Gens d’Israël et vous qui reconnaissez l’autorité de Dieu, écoutez-moi ! 17Le Dieu du peuple d’Israël a choisi nos ancêtres. Il a fait grandir ce peuple pendant qu’il vivait à l’étranger, en Égypte, puis il l’a fait sortir de ce pays en agissant avec puissance. 18Il le supporta pendant environ quarante ans dans le désert. 19Ensuite, il extermina sept populations dans le pays de Canaan et il remit à son peuple leur territoire en héritage 20pour 450 ans environ.

Après cela, il donna des juges à nos ancêtres jusqu’à l’époque du prophète Samuel. 21Ensuite, ils demandèrent un roi et Dieu leur donna Saül, fils de Quich, de la tribu de Benjamin, qui régna pendant quarante ans. 22Après avoir écarté Saül, Dieu fit lever pour eux David comme roi. Il déclara à son sujet : “J’ai trouvé David, fils de Jessé : cet homme répond au désir de mon cœur, il accomplira tout ce que je veux.” 23L’un des descendants de David fut Jésus, que Dieu établit comme sauveur pour Israël, ainsi qu’il l’avait promis. 24Avant la venue de Jésus, Jean avait annoncé la bonne nouvelle en appelant tout le peuple d’Israël à changer de vie et à être baptisé. 25Au moment où Jean arrivait à la fin de son activité, il disait : “Qui pensez-vous que je suis ? Je ne suis pas celui que vous attendez. Mais écoutez : il vient après moi et je ne suis pas même digne de détacher les sandales de ses pieds.”

 

c) Matériel pour jeunes et adultes : l’histoire de Dieu avec les hommes

 

III : Actes  13, 26 à 36  (et I Cor 15, 1 à 5) 

26 Frères, vous les descendants d’Abraham et vous qui reconnaissez l’autorité de Dieu : c’est à nous que ce message de salut a été envoyé. 27En effet, les habitants de Jérusalem et leurs dirigeants n’ont pas reconnu qui est Jésus ; en le jugeant, ils ont accompli les paroles des prophètes qu’on lit à chaque sabbat. 28Bien qu’ils n’aient trouvé aucune raison de le condamner à mort, ils ont demandé à Pilate de le faire mourir. 29 Après avoir accompli tout ce que les Écritures avaient annoncé à son sujet, ils le descendirent de la croix et le déposèrent dans un tombeau. 30Mais Dieu l’a ressuscité des morts. 31Pendant de nombreux jours, Jésus est apparu à ceux qui l’avaient accompagné de la Galilée à Jérusalem et qui sont maintenant ses témoins devant le peuple d’Israël. 32Nous-mêmes, nous vous apportons cette bonne nouvelle : ce que Dieu avait promis à nos ancêtres, 33il l’a accompli pleinement pour nous, leurs descendants, en ressuscitant Jésus de la mort.  Il est écrit en effet dans le Psaume deux : “C’est toi qui es mon fils, aujourd’hui, je t’ai fait naître.”

34Dieu avait annoncé qu’il le ressusciterait d’entre les morts pour qu’il ne retourne plus à la pourriture. Il en avait parlé ainsi :

“Je vous donnerai les bénédictions saintes et sûres que j’ai promises à David.”

35C’est pourquoi il affirme encore dans un autre passage :

“Tu ne permettras pas que moi, ton ami fidèle, pourrisse dans la tombe.”

36David, lui, a servi en son temps le projet de Dieu ; puis il est mort, il a été enterré auprès de ses ancêtres et a connu la pourriture. 37Mais celui que Dieu a ressuscité n’a pas connu la pourriture.

 

d) Matériel pour adulte : comparaison du récit et confession de foi en I Cor 15 

 

IV : Actes  13, 38 à 41 : 

 38Frères, vous devez le savoir : c’est par Jésus que vous est annoncé le pardon des péchés et des fautes dont la loi de Moïse ne pouvait vous délivrer ; 39c’est par lui que toute personne qui croit est rendue juste par Dieu. 40Prenez garde, donc, qu’il ne vous arrive ce que les prophètes ont écrit : 41“Regardez, vous les arrogants, soyez saisis d’étonnement et disparaissez ! Car j’accomplirai de votre vivant une œuvre telle que vous n’y croiriez pas si quelqu’un vous la racontait !” »

 

e) Matériel pour enfants :  jeux et prières  

Pour les enfants de l’eveil: Voici un coucou de la part de Solen. Vous voulez chanter avec elle ? C’est par ici : 

et une autre : Vous vous souvenez des gestes ? 


 

f)  prédication : La mission de Paul, vue par Luc

 

En grande partie, le récit des Actes fait penser aux aventures d’Ulysse dans l’œuvre d’Homère, l’Odyssée. Ici, c’est le récit des aventures de Paul, lors de ces voyages. Sur son chemin, il est tantôt pris pour un Dieu, tantôt mis en prison, il fait naufrage et il est sauvé chaque fois, soit, par un miracle, soit, par son discours brillant ou son comportement vigilant. En bref, c’est un héros que rien, ni personne ne peut arrêter. Même en prison, il va encore entretenir une grande correspondance qui lui permet d’être lu et entendu un peu partout dans le monde connu de son époque. 

 

Le chapitre 13 va dépasser l’aspect d’une biographie dramatique et situer Paul sur un plan théologique. Il est présenté ici comme celui qui va intégrer le message de Jésus dans la pensée et dans la foi juive. 

Au chapitre 9, Paul est présenté comme celui qui rompt avec son passé : il ne persécute plus les chrétiens, au contraire, il va devenir l’un d’eux. 

Dans le chapitre 13, il retourne à la synagogue et son discours le montre bien : s’il a bien rompu avec la persécution fanatique du christianisme, il n’a pas oublié d’où il vient, et surtout il ne met pas en cause la valeur des Écritures Saintes. Au contraire, cet enseignement des ancêtres garde toute  son importance. L’arrivée de Jésus n’efface pas ce qui était avant, mais son œuvre ne s’explique que sur la base de l’histoire d’Israël et dans la continuité du message du Premier Testament


Avant de regarder cela de près, une parenthèse : 

Nous avons deux, peut-être trois traces de Paul de nos Bibles

La trace du Livre des Actes, d’habitude attribué à Luc, donc à dater autour de 80 – 90 après J.-C. 

La trace des  épitres, écrites par Paul lui-même, entre (environ) 50 et 61 après J.-C. 

Et, peut-être pouvons-nous ajouter des lettres, probablement pas de sa main, mais de celle de ses élèves qui cherchent à continuer son œuvre, comme la Lettre aux éphésiens ou aux colossiens.


Nous savons, par les lettres de Paul, que toute sa réflexion et argumentation connaissent deux vis-à-vis principaux : la pensée philosophique de la culture païenne du monde de l’antiquité sous l’empire romain d’un côté, la religion juive de l’autre. La grande question dans le débat interne du judaïsme qu’il mène : quelle place donner à Jésus Christ ? Quelle importance  faut-il donner aux rites juifs et à l’application de la loi hors d’Israël ? 


Le livre des Actes reprend ces soucis de Paul sur un plan narratif.

Ici, au chapitre 13, Paul se rend à la synagogue et il est invité à s’exprimer. C’est l’arrière -plan parfait pour développer sa conviction : la parole de Dieu est dans ce monde depuis longtemps, elle a fait un grand voyage, elle s’est exprimée par la bouche de serviteurs divers de Dieu et elle s’est confrontée à des situations diverses de l’histoire. Pour Paul, pas de doute : elle s’est encore manifestée en Jésus Christ. Et, après la mort de celui-ci, elle est transportée par d’autres serviteurs dans le monde. Chose pour laquelle Paul doit voyager encore et encore, pour véhiculer la parole. 


En rappelant l’histoire du long voyage de la parole, Paul prépare son public à ce qui est évident pour lui : à travers les siècles, à travers ce long voyage, la Parole de Dieu a évolué, elle s’est adaptée au contexte, les rites, les traditions ont été modifiés. Par exemple, si,  pour un temps, le fonctionnement avec les juges convenait bien, il a fallu ensuite trouver d’autres  d’autres solutions,. 


Paul rappelle, sans le dire explicitement, la mise en question et la réforme de la religion n’est pas inconnue dans l’histoire du peuple d’Israël. À plusieurs reprises, le temple comme lieu de rite fut détruit et les prêtres, pour la plupart, exilés dans un environnement où l’on priait d’autres dieux, selon d’autres rites. Dans cette situation de privation, ils avaient redécouvert l’importance de la parole, chanté des psaumes, mémorisé les récits des ancêtres, transmis la foi aux générations après eux, etc. La prière, la confession de foi et l’étude de l’écriture devenaient plus importants que, par exemple, les pèlerinages ou les sacrifices. 

 

Avec Paul, la Parole n’est pas en exil, mais voyage en terre inconnue et il ne faut pas s’étonner que cela suppose des adaptations. Le discours anticipe des conflits à venir. 

 

Mais abordons enfin, ce qui, d’après Paul, la parole de Dieu dans la bouche et l’œuvre de Jésus apporte de nouveau : 


ACTES 1338 Frères, vous devez le savoir : c’est par Jésus que vous est annoncé le pardon des péchés et des fautes dont la loi de Moïse ne pouvait vous délivrer ; 39c’est par lui que toute personne qui croit est rendue juste par Dieu. 40Prenez garde, donc, qu’il ne vous arrive ce que les prophètes ont écrit : 41“Regardez, vous les arrogants, soyez saisis d’étonnement et disparaissez ! Car j’accomplirai de votre vivant une œuvre telle que vous n’y croiriez pas si quelqu’un vous la racontait !” »


Au départ, dans le désert, la loi était donnée comme aide de vie et de survie. Dans un espace symbolique, le désert, un lieu sans aucune limite, un lieu de liberté absolue, le contraste parfait  avec la vie de l’esclavage, le peuple s’est vite soumis à un dieu créé par ses propres mains, le veau d’or. En cela, ils ont montré qu’ils avaient besoin de repères pour les guider et leur permettre de vivre en paix entre eux. La loi a été donnée comme cadeau, comme mode d’emploi pour réussir sa vie. 

 

L’arrivée de Jésus est intervenue alors que la loi s’était transformée en fardeau : le mode d’emploi pour permettre la vie, était devenu une jungle de contraintes et de pièges, ce qui devait être fait et ce qu’il ne fallait pas faire. La complexité de la loi (entre-temps, les 10 commandements s’étaient multipliés par centaines) donnait aussi du pouvoir à ceux qui se revendiquaient les garants de la loi et les seuls capables de l’interpréter et de veiller à sa mise en pratique correcte.  Les évangiles sont pleins d’exemples où Jésus s’oppose à ces abus de pouvoir. 


Paul, dans son ministère, poursuit cette réflexion : que faut-il pour que la loi retrouve son rôle initial, c’est-à-dire, permettre la vie, permettre une vie en harmonie entre les gens ? Ce n’est pas la loi de Moïse en soi qui est critiquée, mais cette déformation qui s’est installée  à travers les siècles. 

« Celui qui croit est rendu juste par Dieu », dit Paul. Nous ne sommes pas condamnés par nos actes, mais nous sommes invités à retrouver la base de la foi, telle qu’elle figure dans la préambule des 10 commandements :  « Exode 20, 2Je suis l’Eternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Egypte, de la maison de servitude. 3Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face.… » 

C’est cela la base de notre foi : nous avons  un Dieu qui nous libère. À lui seul je fais confiance. Il m’aidera à vivre. Il m’aidera à faire mon chemin. Il me pardonne de choisir des impasses et m’accueille les bras ouverts quand je fais demi tour. C’est un encouragement à prendre sa responsabilité, à faire son discernement sous le regard bienveillant de Dieu et non dans une crainte permanente de faillir.


Dans le contexte de Paul, cela veut dire par exemple : si un nouveau converti au christianisme ne veut pas se faire circoncire, faut-il insister ou pas ? La loi le demande en principe. Et Paul décide : si la personne fait confiance au Dieu d’Israël et qu’elle décide d’abandonner les autres dieux et de s’attacher au Dieu que Jésus a prêché, inutile d’insister sur la circoncision. L’essentiel est déjà fait. 

C’est l’exemple qui préoccupait énormément Paul à son époque, et qui est très loin de notre vécu d’aujourd’hui ou de nos questions. Normal. La Parole a voyagé encore. elle a traversé le temps et l’espace et arrive dans  nos vies d’aujourd’hui. 

 

Est ce qu’elle vous parle, cette Parole ? 

Est ce que le discours de Paul a quelque-chose à vous dire ? 

De mon côté, ce qui me touche, c’est que nous n’avons pas fini de faire l’erreur de penser que nous devons nous sauver nous-mêmes. Nous n’avons pas besoin des pharisiens pour nous dire ce qu’il faut faire ou pas, car dès le matin, dès le premier regard dans le miroir, nous sommes tentés de nous juger nous-mêmes et de faire un bilan de ce qui ne va pas. Les rayons des librairies et les pages facebook, instagram et autres sont pleins de conseils et de personnes à suivre pour nous conseiller sur ce qu’il faut faire ou pas pour se perfectionner et sauver ainsi sa vie. Pendant ce temps, les burn out se multiplient, souvent dus à une recherche obsessionnelle de la perfection. 

Bien sûr cela peut être utile de  vouloir faire mieux ou de chercher des conseils. Mais cela change tout si le point de départ est la peur de ne pas suffire, ou si le point de départ est d’être aimé inconditionnellement.

 

Nous sommes des enfants de Dieu, aimés par Dieu, nous pouvons compter sur lui là où nous éprouvons des limites.

 

La Parole de Dieu voyage à travers le temps et elle frappe à notre porte. Elle n’a rien perdu de sa fraîcheur du tout premier temps quand elle soufflait sur les eaux chaotiques du premier jour du monde: Que la vie soit… et la vie fut. Parole répétée encore et encore dans la bouche de tant de serviteurs : « Choisis la vie! » (Dtn 30, 19). « Je suis venu pour que les hommes aient la vie et qu’ils l’aient en abondance » (Jn 10, 10)

 

Et des missionnaires comme Paul nous le rappellent :  ce qui peut nous aider, c’est de méditer toujours de nouveau ce long voyage de la Parole à travers le temps, pour pouvoir l’accueillir auprès de nous aujourd’hui. Car non, elle ne tombe pas du ciel, cette Parole, mais elle prend sur elle la fatigue du voyage, au risque de prendre des ampoules ou de la poussière… ce n’est pas sa faute. À nous de l’accueillir et d’enlever la poussière du temps pour redécouvrir sa fraîcheur qui nous souffle : aie confiance dans le Dieu de la vie et le reste suivra.  Amen 

 


Prière  (Eric GEORGE, Versailles) 

 

Psaume 119, 81-82 

Je m’épuise à espérer ton salut ; J’attends ta parole.
Mes yeux s’épuisent à attendre tes paroles Je dis : quand me consoleras-tu, Seigneur notre Dieu ?

En tout temps et en tout lieu, Nous nous tournons vers toi 

 

Prions,

Tu es le Dieu de nos passages. 

Quand la méchanceté des hommes inonde la terre,

Quand ton peuple erre de veaux d’or en déserts,

Quand nous nous perdons entre peurs et frustrations,

Tu es le Dieu de nos passages.

Quand ton peuple en exil crie vers toi,
Quand ton Fils est renié, livré, abandonné,
Quand nos proches sont si loin qu’ils nous sont inaccessibles,

Tu es le Dieu de nos passages.

Quand le père sort à la rencontre de ses deux fils,

Quand une femme fête la pièce retrouvée,

Quand nos réseaux sociaux se remplissent

De ta Parole de réconfort et de bienveillance,

Tu es le Dieu de nos passages.

Quand, dans nos enfermements, nos mains s’élèvent pour te rendre grâce,

Quand mon voisin devient mon prochain que j’aime et que je sers,

Quand la prière et l’entraide brisent la monotonie des jours,

Tu es le Dieu de nos passages.

Quand les yeux de l’aveugle s’ouvrent,

 Quand les oreilles du sourd entendent,

Quand nous découvrons le travail
De celles et ceux qui rendent notre vie possible,

Tu es le Dieu de nos passages.

Quand la promesse appelle à se mettre en chemin,

Quand la mer s’ouvre pour laisser sortir ton peuple,

Quand l’Église se fait créative, inventive et joyeuse,

Tu es le Dieu de nos passages. 

Quand des femmes nous annoncent le tombeau vide,

Quand l’espérance renaît,
Quand frères et sœurs se retrouvent,
Tu es le Dieu de nos passages. 

 

Ensemble nous te disons : 

 

Notre Père, qui es aux cieux,

que ton nom soit sanctifié,

que ton règne vienne,

que ta volonté soit faite,

sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.

Pardonne-nous nos offenses,

comme nous pardonnons aussi

à ceux qui nous ont offensés.

Et ne nous laisse pas entrer en tentation

mais délivre-nous du Mal.

Car c’est à toi qu’appartiennent

le règne, la puissance et la gloire,

pour les siècles des siècles. Amen.



Bénédiction

( d’après Livre de prières (Société Luthérienne et Editions Olivetan) 

 

Seigneur, bénis nos mains
Afin qu’elles soient attentionnées,
Capables de tenir sans devenir menottes, 

Capables de donner sans compter, de consoler et de bénir. 

 

Seigneur, bénis nos yeux
Afin qu’ils voient le nécessaire sans omettre les petites choses, 

Qu’ils regardent au-delà des apparences,
Et restent habités par la bienveillance,
Afin qu’ils révèlent toute la tendresse 

que nous ne pouvons plus mettre dans nos gestes.

Seigneur, bénis nos oreilles
Afin qu’elles soient capables d’entendre ta voix,
Qu’elles soient attentives aux cris de souffrances et aux appels de la solitude,

Fermées aux bruits, aux peurs, aux médisance,
Aux théories du complot, aux faux prophètes et aux faux savoir,
Mais ouvertes à ta Parole qui nous dérange. 

 

Seigneur, bénis nos bouches
Afin que, même masquées, elles confessent ton Nom,

Qu’elles parlent pour consoler et construire 

Plutôt que pour blesser et détruire.
Retiens nos lèvres, qu’elles sachent faire silence. 

 

Seigneur, bénis nos cœurs
Afin qu’ils soient la demeure de ton Esprit Saint,

Qu’ils soient capables de pardonner,
De partager les joies et les peines de nos prochains, 

D’accueillir et de donner l’amour,
D’aborder la situation nouvelle avec lucidité et avec confiance.  Amen 

 

 

Un chant de bénédiction proposé par un ensemble d’églises d’Angleterre : 

 

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