Culte du 8 novembre 2020

De la liberté chrétienne 

cliquez sur le lien pour imprimer

 

Accueil  / Ouverture

« La grâce et la paix sont vous données

de la part de Dieu qui nous rassemble

et de Jésus Christ qui nous aime et nous conduit. »

Première vidéo avec anniversaire 

 

   et contexte historique du traité de Luther, De la liberté chrétienne

 

 

Prière de louange

Avec tout ce qui vit à travers le temps et les espaces

nous te louons 

de nous avoir tirés du chaos vers un monde 

où tout le monde peut trouver sa place et y vivre. 

Avec le peuple d’Israël, 

sorti d’Egypte et de l’esclavage, 

nous te louons 

de nous appeler sans cesse à quitter 

ce qui nous enferme et à laisser derrière nous ce qui nous oppresse. 

Avec les femmes venues le matin de Pâques au cimetière, 

découvrant la tombe grande ouverte, 

nous te louons 

de faire tomber les barrières et les limites de notre vie. 

Avec l’apôtre Paul, 

bloqué dans une impasse mais qui a su se convertir grâce à ton aide, 

nous te louons 

de nous libérer de nos erreurs et de nous aider à retrouver le chemin. 

Avec Martin Luther,

Hanté par la peur de la condamnation éternelle

Mais libéré par la découverte de la grâce en un Dieu d’amour 

qui s’est révélé en Jésus-Christ,

Nous te louons pour la redécouverte de l’Évangile 

et le message fort : Dieu nous a aimé en premier.

 

Seigneur, nous te demandons pardon 

pour chaque fois que nous avons fait de la liberté que tu nous as donnée, 

notre liberté à nous, chacun et chacune dans notre coin. 

Tu nous proposes de nous libérer de ce qui nous oppresse, 

ta liberté est une libération, 

pardonne-nous, de l’avoir utilisée comme prétexte pour nous enfermer dans nos envies et dans nos choix égoïstes. 

Pardonne-nous, même si nous avons bien entendu ta promesse de liberté, 

de ne pas avoir entendu l’appel au service les uns des autres, 

mais aide et soutiens-nous dans notre désir de vivre en solidarité les uns avec les autres.

 

Nous te louons pour ton Esprit Saint 

qui nous insuffle le courage et l’inspiration  pour habiter la liberté que tu nous offres.

 

  • Chant    41-16 Nous te célébrons, Dieu de vérité

https://www.youtube.com/watch?v=IpiXYauToVg

 

Prière avant la lecture

Seigneur,  nous allons ouvrir la Bible : 

ouvres nos yeux pour te voir à l œuvre. 

ouvre nos oreilles pour qu’on entende un message qui nous parle,

libère nos coeurs pour mettre en oeuvre ce que nous avons compris.  Amen  

Lecture 

Luc 4:18-19

L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le coeur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur.

 

Gal 5 :13 Mais vous, frères et sœurs, vous avez été appelés à la liberté. Seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte pour vivre selon les penchants humains. Au contraire, laissez-vous guider par l’amour pour vous mettre au service les uns des autres. 14 Car toute la Loi se résume dans cette seule parole : « Tu aimeras ton prochain comme toi-même. » 15 Mais si vous agissez comme des bêtes sauvages, en vous mordant et en vous dévorant les uns les autres, alors prenez garde : vous finirez par vous détruire les uns les autres.

1.Corinthiens 9,19-23 : 19 Je suis libre, je ne suis l’esclave de personne ; cependant je me suis fait l’esclave de tous afin d’en gagner le plus grand nombre possible au Christ. 20 Lorsque j’ai affaire aux Juifs, je vis comme un Juif, afin de les gagner ; bien que je ne sois pas soumis à la loi de Moïse, je vis comme si je l’étais lorsque j’ai affaire à ceux qui sont soumis à cette Loi, afin de les gagner. 21 De même, lorsque je suis avec ceux qui ignorent la loi de Moïse, je vis comme eux, sans tenir compte de cette Loi, afin de les gagner. Cela ne veut pas dire que je suis indifférent à la loi de Dieu, car je suis soumis à la loi du Christ. 22 Avec les personnes qui sont faibles, je vis comme si j’étais faible moi-même, afin de les gagner. Ainsi, je me fais tout à tous afin d’en sauver de toute manière quelques-uns. 23 Je fais tout cela pour la bonne nouvelle, afin d’avoir part aux biens qu’elle promet.

 

Prédication 

pour écouter la prédication : 

Dialogue Christina et Ulrich sur le traité de Luther « La liberté chrétienne »

pour lire la prédication : 

U : Ce mois-ci nous célébrons l’anniversaire de ce court traité de Luther. Il n’a  que trente articles, vingt-cinq pages à peine. Mais cet écrit aura un énorme écho à son époque, mais aussi jusqu’à aujourd’hui. Luther commence son texte avec les thèses qu’il va développer ensuite tout au long de son traité. Et ce sont des thèses fortes :

« Un chrétien est un libre seigneur de toutes choses et il n’est soumis à personne ! »

Un chrétien est un « libre seigneur » – d’où aussi le titre de ce traité « La liberté chrétienne ». De quelle liberté parle-t-il ? Puisqu’il est évident que, ni à l’époque de Luther, ni aujourd’hui, nous ne pouvons parler d’une ‘vraie liberté’… Luther distingue dans sa pensée l’être humain avec ses deux dimensions : l’homme intérieur et l’homme extérieur. Il écrit par exemple : « Par son âme il mérite d’être nommé un homme nouveau, spirituel, intérieur ; par la chair et sang, il mérite d’être nommé un homme corporel, un vieil homme, et un homme extérieur. » (art. 2) Et l’homme intérieur est libre, ou plutôt libéré par le Christ, la parole de grâce, l’Evangile. Par la foi, l’homme intérieur accepte qu’il n’est pas sauvé par ses performances, ses efforts et ses entreprises (que Luther appelle ‘les œuvres’). « Nous n’avons besoin – conclut-il – d’aucune œuvre pour nous justifier et atteindre à la félicité. »  (art.10)

C:  « L’homme intérieur et extérieur » : Cette réflexion me parle encore aujourd’hui. Je mettrais peut être un autre vocabulaire. « Être ou paraître », par exemple, ou « les apparences et le contenu ».  La tentation que décrit Luther n’a rien perdu de son actualité. Nous sommes facilement tentés de vouloir garder une apparence qui cherche à plaire. Nous cherchons à être conformes, mieux encore, pertinents, par rapport à ce que notre société attend de nous.

Pour y arriver il faut « rentrer dans le moule ».  Quand un enfant échoue à l’école, c’est l’enfant qui est désigné en échec scolaire, et non le système qui est mis en cause. Quand l’employé s’épuise sous le travail, l’évaluation va dire qu’il n’est pas performant et il va être remplacé alors qu’on aurait pu adapter sa mission. Nous sommes conditionnés – si souvent – pour faire vivre la forme, et non pour chercher un contenu qui fait sens au risque de changer le cadre. Pour Luther, probablement plus que pour nous aujourd’hui, cela valait aussi pour les rites en église. Dans le traité sur la liberté, Luther utilise l’image de l’architecture et du chantier. Il dit que ses contemporains ont inversé les choses : en principe, ce qui est important, c’est la maison (la foi) et les rites, la façon de vivre sa foi, c’est comme un échafaudage qui aide à travailler sur la maison, à construire sa foi. Mais, dit il, tout le monde s’occupe de l’échafaudage, pratiquer et célébrer les rites, mais peu sont prêts à investir, à méditer la Bible et à chercher à la comprendre. La forme, le faire, priment sur la recherche d’un sens dans tout cela.  L’appel à la liberté que j’entends auprès de M. Luther, est un appel à vérifier si notre façon de faire (en église ou dans la vie de tous les jours) est encore en cohérence avec ce qui fait sens pour nous. Et si ce n’était pas le cas, de nous libérer, autant que possible, de ce qui nous retient. 

 

U:  Comme nous le voyons dans l’histoire de M Luther : 

c’est l’histoire de ce moine, puis professeur d’université, qui montre quelle liberté immense cela signifiait pour lui : ni les actes de jeûne, ni les confessions, ni les actes de générosité envers les pauvres, ni les indulgences ne permettent à l’homme d’œuvrer pour son salut. Ce n’est que par la foi que le croyant peut recevoir – gratuitement – la grâce, le pardon et la liberté – ce que tu désignes comme « apparence » ou comme « extérieur ». En disant cela, Luther désigne aussi l’institution de l’église de son époque : elle n’a plus le pouvoir de « gérer » le salut des hommes ; l’église et ses normes, ses lois n’ont plus d’impact sur le salut du croyant – c’est une liberté inouïe par rapport à l’Église que Luther proclame.

Et il l’a vécu lui-même ! L’excommunication que l’Église et le pape ont prononcée, n’était pour lui désormais plus une menace pour son salut – il ose même dans un acte symbolique de brûler la bulle papale ! Luther, contre la diète (l’assemblée des princes du royaume) et contre l’Eglise, prononce les mots célèbres : « Moi, voici, je ne peux autrement » (je ne peux pas autrement que faire confiance à la Parole de Dieu et cette foi en la grâce du pardon) ! – quelle liberté immense se révèle dans ses paroles.

C:  C’est cette liberté qui a permis une Réforme. L’idée de la liberté du chrétien a poussé une porte : Non, ce n’est pas l’Église qui est garant de mon salut. C’est Dieu, c’est Dieu tel qu’il me rencontre en Jésus Christ. C’est une porte qui s’est ouverte et elle me permet de passer à une autre étape : celle de vivre ma foi en confiance et dans la rencontre avec Jésus Christ et son message. 

Mais j’avoue que, parfois, j’ai envie, à partir de là, de faire de M. Luther un révolutionnaire, un pionnier de la liberté d’expression ou de la tolérance. Or, il en est loin. Sa conviction est courageuse et libératrice face à un dysfonctionnement au sein de l’Église de son époque, mais il peut par ailleurs être ferme et violent même avec des adversaires ou avec ceux qui ne croient tout simplement pas comme lui. Sa liberté n’est pas celle que les philosophes, des siècles plus tard, nous ont enseignée : avec le temps, la liberté est devenue individuelle et subjective. Pour Luther, la liberté est offerte par Jésus Christ. Et hors de l’adhésion à cette découverte, il ne peut s’imaginer une vraie façon de la vivre.  Alors il serait temps de voir de près, ce qu’est pour Luther la source de notre liberté : 

 

U: D’où vient, pour Luther, cette grande liberté ? Qu’est-ce qui le rend « libre seigneur qui  n’est soumis à personne » ? C’est parce qu’il s’est passé un « échange joyeux », un remplacement gracieux : le Christ, riche, noble, juste, prend sur lui le péché et l’injustice de celui qui se marie avec lui par la foi ; le croyant est ainsi délivré et reçoit la liberté du Christ. « N’est-ce pas un heureux ménage qui se fonde, quand le fiancé riche, noble, juste, prend pour épouse la malheureuse et mauvaise petite prostituée que l’on méprise, la délivre de tout mal et l’orne de tout bien ? » (art. 12) En Christ, il est libre devant les hommes et les pouvoirs. La liberté est la conséquence d’un don, le fruit de la libération par un autre, en l’occurrence du Christ – la liberté d’être enfant de Dieu. Les lois, les normes et  les jugements des puissances qui le tiennent en esclavage, n’ont plus de pouvoir sur l’homme intérieur (sa personne ou sa conscience). Dieu en Christ devient par la foi la seule mesure dans la vie. Ainsi, le croyant n’est plus fixé, voir figé, dans les œuvres et ses efforts pour se justifier, pour se sauver, mais il est soulagé de ce poids de soucis, voire libéré pour agir – seulement devant son seul Seigneur qui est Dieu ! En suivant le Christ, qui s’est donné, le chrétien est en outre libre de se donner aussi. Il suit l’exemple du Christ, il se met au service de son prochain. Le croyant prolonge le Christ et la liberté en lui par son témoignage et son service d’amour dans le monde. Il est libre pour agir.

 

C: Libérés pour agir. C’est l’aspect qui m’a touché le plus à la relecture de ce texte. J’ai disais tout à l’heure que la notion de la liberté s’est transformée à travers l’histoire. Elle est devenue très individualiste, et, par moments, égoïste. « Moi, je… », « Je fais ce que je veux » « Que personne ne me dise ce que je dois penser ou faire. » Ok, oui, mais ensuite ? Dans ce contexte des expressions comme « faire un compromis » ou « chercher un consensus » n’ont pas la cote.

Luther, lui, enracine la notion de la liberté au sein de la communauté. La liberté intérieure, que j’ai trouvée, Dieu merci, s’inspire de l’exemple de Jésus Christ et de celles et ceux qui l’ont suivi. Ils n’ont pas quitté leurs barques et leurs postes pour « se réaliser » ou pour faire la fête (uniquement), mais pour se mettre au service d’une autre mission. « L’Esprit du Seigneur est sur moi, Parce qu’il m’a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres ; Il m’a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, Pour proclamer aux captifs la délivrance, Et aux aveugles le recouvrement de la vue, Pour renvoyer libres les opprimés, Pour publier une année de grâce du Seigneur. » (Luc 4)  C’est tout un programme. Il y a de quoi faire. Mais attention, ce n’est pas un « à faire » pour mon salut, comme œuvre pour plaire à Dieu, mais ce sont des actions inspirées par son exemple et qui peuvent aider à transformer le monde dès maintenant.

Je suis alors libéré de l’idée : « Qui suis je pour faire ceci ou cela ? »  Et cela peut encourager à faire dans la limite de mes possibilités.

Je suis aussi libéré de l’idée de faire comme les autres, et de chercher à copier. Je suis libéré de cela, pour réfléchir par moi-même et, qui sait, apporter aux autres ce qu’ils n’étaient pas capables de voir. 

Parfois, je rencontre des personnes dont je sens qu’elles portent en elles cette liberté. C’est agréable de cheminer avec elles, car ce sont de gens qui savent rire de leurs erreurs ou qui sont ouverts au débats, sans lâcher leur idée, sans devenir indifférents. Ce sont des personnes qui font du bien, sans l’obsession de faire bien. Cela n’a pas perdu du sens aujourd’hui. Nous en avons besoin. 

 

U: Fin:

Alors, est-ce que Luther et sa définition de la liberté sont encore actuels ? On lui a reproché de ne parler que de l’intériorité. Mais nous voyons bien que cette intériorité pousse vers l’extérieur, pousse vers l’action. Luther utilise une image biblique : « Un bon arbre ne porte pas de mauvais fruits… mais des bons. » (art. 23 en citant Mt 7,18) Ainsi pousse la liberté intérieure à l’action libre – en suivant le Christ.

C’est pourquoi Luther écrit sa première thèse ;

« Un chrétien est un libre seigneur de toutes choses et il n’est soumis à personne. »

Mais elle est suivie aussitôt par la deuxième :

« Un chrétien est un serf corvéable en toutes choses et il est soumis à tout le monde. » 

Amen 

 

Ouverture du débat : 

Nous voudrions bien savoir où et comment cette logique de Luther vous parle. Deux pistes de notre part : 

 

a) Nous vivons une époque qui nous impose l’équilibre entre liberté individuelle et sécurité collective. Les débats autour des mesures sanitaires montrent bien la difficulté : 

jusqu’où l’individu peut /doit-il accepter la limitations de la liberté pour le bien de la collectivité ? Nous ne mettons pas tous le curseur au même endroit, et c’est là que les problèmes commencent et que les tensions montent. Le traité de la liberté chrétienne vient de loin : 500 ans nous en séparent. Pourtant, le problème de s pandémies était bien connu à l’époque. Et Luther dirige notre regard vers la question : Qu’en est-il de ta liberté intérieure ? Si tu as ce sens de cette liberté intérieure, il te sera probablement plus facile de distinguer et discerner les limites extérieures que tu peux accepter ou pas. Cela te permettra aussi de voir ce que tu peux faire pour l’autre, au delà de toutes les barrières. 

 

b) Une autre piste est aussi la liberté de penser, liberté d’expression. Pas vécu de la même façon dans notre société. Est-ce que l’approche de Luther peut aider, oui ou non dans ce débat ?

 

 

Prière d’intercession (d’après une prière de Joelle Wetzstein sur instantcommunion)

Nous te prions pour tous les personnels soignants, les chercheurs, les personnes qui font le ménage dans les hôpitaux, que ta paix et ta bénédiction soient sur eux.

 

« Quand j’étais dans la détresse, tu m’as rendu la liberté.

Accorde ta grâce, écoute ma prière ! » (Ps 4, 2)

Nous te prions pour notre pays, pour l’Europe, pour le monde. Accompagne les dirigeants politiques et économiques. Leurs actions ne sont pas éternelles, mais leurs actes et leurs choix sont importants et impactent notre vie.

Aujourd’hui, nous te prions plus particulièrement pour les Etats-Unis d’Amérique, après l’élection de leur président. Que le résultat de cette élection ne donne pas lieu à des troubles et des violences. Que ta paix et ta bénédiction soient sur l’ensemble de leurs habitants.

 

« Quand j’étais dans la détresse, tu m’as rendu la liberté.

Accorde ta grâce, écoute ma prière ! » (Ps 4, 2)

Nous te remettons les personnes qui cherchent un travail, un stage, ou qui ont peur de perdre leur emploi, leur commerce, leurs restaurant. Nous te prions aussi pour celles et ceux qui ont le sentiment de travailler pour rien, qui ne trouvent pas de sens dans ce qu’ils font, qui désespèrent. Pour les jeunes et moins jeunes qui cherchent encore leur vocation, qui doivent faire des choix décisifs, qui hésitent ou doutent de leur capacités.

 

« Quand j’étais dans la détresse, tu m’as rendu la liberté.

Accorde ta grâce, écoute ma prière ! » (Ps 4, 2)

Nous te prions celles et ceux qui ont des difficultés dans leur couple ou avec leur famille pendant le confinement. Qu’ils trouvent dans ta Parole, et dans nos communautés de foi, de solides soutiens. Nous t’en prions Seigneur.

 

Comble de tes bénédictions tous les membres de nos Églises qui demeurent en prière et à l’écoute de ta Parole. Qu’ils rayonnent de toi là où tu les as placés, et dans le monde tel qu’il est aujourd’hui. Que nos Eglises re-confinées continuent d’avoir, au cœur de leur préoccupation, une volonté toujours plus approfondie d’annoncer, en tous lieux et en utilisant tous les moyens, l’Évangile de ton amour, de ta grâce et de ta force qui rend libre.  Libres mais unis par ton Fils JC, nous te prions tel qu’il nous l’ a enseigné : 

 

« Notre Père »

Notre Père qui es aux cieux, 

que ton nom soit sanctifié, 

que ton règne vienne, 

que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.

Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour ;

pardonne-nous nos offenses 

comme nous pardonnons aussi 

à ceux qui nous ont offensés. 

Ne nous laisse pas entrer en tentation,

mais délivre-nous du mal, 

car c’est à toi qu’appartiennent 

le règne, la puissance et la gloire, 

aux siècles des siècles.  Amen.

 

  • Chant   52-17 Libres de nos chaînes

https://www.youtube.com/watch?v=8cklbg_ZdrU&feature=emb_logo

 

Envoi

Le messager est un envoyé.

Rien d’autre.

C’est sa raison d’être.

Il vient de la par de Celui

Qui l’a mandaté.

C’est sa mission.

Sa vocation consiste 

à livrer une parole de vie, 

à montrer par ses actes son espérance,

et à annoncer notre Seigneur qui est la libération.

(Singer, Semaille, p.23)

 

Bénédiction

Que le Seigneur te bénisse et te garde !

Que le Seigneur fasse briller sa face sur toi et t’accorde sa grâce !

Que le Seigneur lève sa face vers toi et te donne la paix. Amen

 

Contact