culte du 22 novembre 2020

I Cor 15  Fais-nous comprendre que nous ressusciterons un jour   

 

Culte du 22 novembre 2020 :  Vivre face la résurrection

 

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Proclamation de la Grâce de Dieu

Notre espérance est en Dieu.

Que chacun de nous reçoive de lui: la grâce, la joie et la paix, 

dans son cœur et dans sa vie.

 

Louange   Psaume 23 Psaume de David.

 

Le Seigneur est mon berger,

je ne manquerai de rien.

2Il me met au repos sur de verts pâturages,

il me conduit au calme près de l’eau.

3Il me fait revivre !

Il me guide sur la bonne voie,

car il est fidèle à lui-même.

4Même si je marche dans la vallée de l’ombre et de la mort,

je ne redoute aucun mal, Seigneur, car tu m’accompagnes.

Tu me conduis, tu me défends, voilà ce qui me rassure.

5Face à ceux qui me veulent du mal,

tu prépares un banquet pour moi.

Tu m’accueilles en versant sur ma tête de l’huile parfumée.

Tu remplis ma coupe, elle déborde.

6Oui, le bonheur et la grâce

m’accompagneront tous les jours de ma vie !

Seigneur, je reviendrai dans ta maison

aussi longtemps que je vivrai.

 

Chant indiqué : 41 / 10, 1.2.3.  Bénissons Dieu, notre roi (page 576) 

1  Bénissons Dieu, notre roi, le puissant roi de gloire !

De ses bienfaits incessants, célébrons la mémoire !

Et qu’en tous lieux, sur la terre et dans les cieux,

Montent nos chants de victoire !

 

2  Bénissons Dieu, notre roi, qui toujours fait justice,

À l’orgueilleux redoutable, au plus humble propice !

Riche en bonté, pour ses enfants révoltés

Son amour est sans limite.

 

3  Bénissons Dieu, notre roi, célébrons ses louanges !

Car il demeure à jamais quand tout passe et tout change.

Il nous entend : adressons-lui notre chant,

Unis aux choeurs de ses anges !

 

Volonté de Dieu 

Mt 25, 31 Quand le Fils de l’homme viendra dans sa gloire avec tous les anges, il siégera sur son trône royal. 32Tous les peuples de la terre seront assemblés devant lui et il séparera les gens les uns des autres comme le berger sépare les moutons des chèvres ; 33il placera les moutons à sa droite et les chèvres à sa gauche. 34Alors le roi dira à ceux qui seront à sa droite : “Venez, vous qui êtes bénis par mon Père, et recevez en héritage le royaume qui a été préparé pour vous depuis la création du monde. 35Car j’ai eu faim et vous m’avez donné à manger ; j’ai eu soif et vous m’avez donné à boire ; j’étais étranger et vous m’avez accueilli chez vous ; 36j’étais nu et vous m’avez habillé ; j’étais malade et vous m’avez visité ; j’étais en prison et vous êtes venus me voir.” 37Ceux qui ont fait la volonté de Dieu lui répondront alors : “Seigneur, quand t’avons-nous vu affamé et t’avons-nous donné à manger, ou assoiffé et t’avons-nous donné à boire ? 38Quand t’avons-nous vu étranger et t’avons-nous accueilli chez nous, ou nu et t’avons-nous habillé ? 39Quand t’avons-nous vu malade ou en prison et sommes-nous venus te voir ?” 40Le roi leur répondra : “Je vous le déclare, c’est la vérité : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits d’entre les miens, c’est à moi que vous l’avez fait.”

 

Prière de Repentance

Oui, Seigneur, 

quand, quand avons-nous agi pour la dernière fois sans nous soucier du « pourquoi » ? 

Tous ces gens dont nous parle Matthieu, ont une chose en commun : 

Ils ont agit sans aucune intention. 

Ils n’avaient pas l’intention d’être des héros, 

ni des bons exemples, 

ils n’attendaient pas non plus une prime à la fin de leur action. 

Ils ont fait ce que leur cœur leur inspirait et ce que leur situation leur permettait de faire.

Tout simplement. 

Veux-tu venir à notre aide, 

quand nous sommes nous-mêmes paralysés par nos interrogations sur le pourquoi et le comment, sans voir ce qui est possible, tout simplement. 

Face à la misère de ce monde, 

nous avons besoin de sentir ton soutien et ton encouragement pour y proposer notre participation.  Amen 


Déclaration du Pardon

Ezechiel 34 

11Oui, je le déclare, moi, le Seigneur Dieu, à partir de maintenant, je m’occuperai de mon troupeau et j’en prendrai soin moi-même. 12 Je prendrai soin de le regrouper comme le fait un berger au milieu de son troupeau éparpillé. J’irai rechercher mes bêtes partout où elles ont été dispersées un jour de grand orage. (…) 16J’irai chercher la bête qui s’est perdue, je ramènerai celle qui s’est égarée, je soignerai celle qui s’est blessée, je ferai reprendre des forces à celle qui est malade. 

 

Confession de Foi  

Seigneur, accordez-moi la foi.

La foi qui dépouille le monde de son masque

et montre Dieu en toute chose.

La foi qui fait voir tout sous un autre jour

qui montre la grandeur de Dieu

et me fait découvrir ma petitesse d’homme.

La foi qui montre le Christ là où l’œil ne voit qu’un pauvre.

La foi qui montre le Sauveur là où le goût ne sent qu’un peu de pain.

Seigneur, accordez-moi cette foi

qui ne craint ni les dangers, ni la douleur, ni la mort,

qui sait marcher dans la vie avec calme, paix et joie profonde.

Prière de Charles de Foucauld

 

chant :  34 / 29, 1.2.3.  Victoire au Seigneur de la vie  (page 467) 

1  Victoire au Seigneur de la vie,
Victoire au Dieu de l’infini.
Victoire au nom de Jésus-Christ,
Victoire pour le Saint Esprit.

 

2  Le règne est pour le Tout-puissant,
le règne pour lui dans tous les temps,
malgré la mort, malgré  le sang, nous crions victoire maintenant. 

2. Son nom est Parole de Dieu,
Il juge et règne dans les cieux,
Il est le lion de Juda qui a triomphé du combat.

 

Prière d’Illumination 

Seigneur, nous te prions, 

de nous prendre par la main, 

dans cette aventure, ce voyage à travers le temps et

à travers ces témoignages bibliques qui nous arrivent de loi, 

mais nous le savons bien, 

une rencontre au risque, 

d’être déstabilisés dans nos certitudes, 

d’être interrogés dans notre conviction, 

d’être exposés aux vents contraires et aux idées qui nous dérangent. 

Prends-nous par la main, 

et fais-nous écouter une parole, 

au risque aussi de recevoir une bonne nouvelle. Amen 

 

Lectures Bibliques 

I Cor 15,  12 Nous proclamons donc que le Christ est ressuscité d’entre les morts : comment alors quelques-uns d’entre vous disent-ils que les morts ne ressusciteront pas ? 13 Si tel est le cas, le Christ n’est pas non plus ressuscité ; 14 et si le Christ n’est pas ressuscité, nous n’avons rien à proclamer et vous n’avez rien à croire.  (…) 

20 Mais, en réalité, le Christ est ressuscité d’entre les morts, en donnant ainsi la garantie que ceux qui sont morts ressusciteront également. 21 Car, de même que la mort est venue par un homme, de même la résurrection des morts vient par un homme. 22 Tous les êtres humains meurent parce qu’ils sont liés à Adam, de même tous recevront la vie parce qu’ils sont liés au Christ, 23 mais chacun à son propre rang : le Christ le premier de tous, puis ceux qui appartiennent au Christ, au moment où il viendra. 24 Ensuite arrivera la fin : le Christ détruira toute autorité, tout pouvoir et toute puissance spirituels, et il remettra le règne à Dieu le Père. 25 Car il faut que le Christ règne jusqu’à ce que Dieu ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. 26 Le dernier ennemi qui sera détruit, c’est la mort. 27 En effet, il est écrit : « Dieu lui a tout mis sous les pieds. » Mais il est clair que, dans cette phrase, le mot « tout » n’inclut pas Dieu, qui soumet toutes choses au Christ. 28 Lorsque toutes choses auront été soumises au Christ, alors lui-même, le Fils, se soumettra à Dieu qui lui aura tout soumis ; ainsi, Dieu régnera parfaitement sur tout.

 

Prédication  

Parmi les textes proposés pour aujourd’hui, celui de la Lettre aux Corinthiens. Paul a quitté cette paroisse depuis environ trois ans. Et, depuis son départ, de multiples problèmes ont émergé, des sujets divers sèment troubles et conflits, divisions et débats. Paul y répond, notamment à cette question : peut on encore croire à la résurrection ? 

A Corinthe, les gens continuent à mourir comme avant l’arrivée de Paul. Ils meurent fatigués après une vie remplie. Les forces les quittent. La mort vient pour les délivrer de cet état. 

Il y en a bien sûr d’autres qui meurent de la maladie, d’un accident, d’une façon prématurée, d’une façon injuste. L’esclave qui meurt sous les coups de son maitre, l’enfant qui tombe dans l’eau, l’ouvrier écrasé par un mur qui tombe, etc. La mort reste imprévisible et  s’opposer à elle ne sert à rien . À la fin, c’est toujours elle qui gagnera. 

Alors, les gens se posent la question : peut-on encore croire à la résurrection ? Au moins au sens strict du terme. Que personne ne verra la mort, que les gens vont rejoindre le Christ monté au ciel directement et sans putréfaction ? « Pas vrai ! nos cimetières nous prouvent une autre réalité. »

Promesse de résurrection d’un côté, et réalité de la mort en face, ils sont à la recherche d’une logique satisfaisante : 

A) Probablement, c’est le prophète Ezechiel qui avait raison : 

Il faut attendre la toute fin des temps, 

et là, Dieu soufflera son Esprit sur les ossements desséchés de la terre et redonnera une autre vie à celles et ceux qui sont partis depuis longtemps. (Ezechiel 37) 

Rangeons l’idée d’une résurrection dans une boîte à déposer sous le lit, en attendant que le temps soit venu. D’ici là , n’y pensons même pas. 

B) Il faut le comprendre spirituellement, disent d’autres. 

C’est un travail à faire sur nous-mêmes et découvrir notre capacité à nous détacher du monde. 

Méditons, oublions ce qui se passe autour de nous. 

Il y a des forces en nous qui nous aident à ne pas nous laisser ébranler par les malheurs. 

Soyons au-dessus de tout cela. 

Ton ami te quitte, ne pleure pas, détache-toi, laisse partir. 

Tu n’as pas assez à manger ? Et alors ? Regarde la beauté d’une fleur, médite sur elle, et oublie. Nos besoins charnels prennent de la place uniquement si nous n’apprenons pas à les maîtriser. Apprendre à les maîtriser, être au dessus de tout ça, c’est ressusciter déjà maintenant. 

Cela discute dans tous les sens, à Corinthe. 

Et, comme souvent, les discours n’ont pas tellement changé depuis. 

Paul prend la plume et se mêle au débat avec sa position, ou ses positions ? 

Le chapitre 15 est long et rempli de diverses approches de la question, différents aspects sont abordés au cours de la Lettre aux corinthiens

Mais à travers toutes ces lignes, et approches diverses, l’apôtre tente de dire : 

Oui et non. 

Oui, la mort et la résurrection de Jésus et notre espérance d’une vie au-delà de la mort sont liées. 

Non, ce n’est pas pour cela qu’il faut s’imaginer un copier-coller de la façon dont les choses se passeront. 

I Cor 15, 

20 Mais, en réalité, le Christ est ressuscité d’entre les morts, en donnant ainsi la garantie que ceux qui sont morts ressusciteront également. (…) 24 Ensuite arrivera la fin : le Christ détruira toute autorité, tout pouvoir et toute puissance spirituels, et il remettra le règne à Dieu le Père. 25 Car il faut que le Christ règne jusqu’à ce que Dieu ait mis tous ses ennemis sous ses pieds. 

a) Pour celles et ceux qui ont enterré leurs attentes en une résurrection et se laissent surprendre à la fin des temps, une nouvelle création les attendra.

Paul les encourage à se sentir concernés dès maintenant : 

Le Christ est déjà sorti de la mort ici et maintenant sous nos yeux. 

Même si ce n’est pas le cas pour nos proches maintenant, 

Dieu nous donne ainsi un exemple, une promesse, une preuve, nous avons raison d’espérer que la mort ne sera pas la fin. Et cela peut changer notre façon de vivre. 

Paul donne l’exemple de quelques frères et sœurs dans la foi qui ont pris des risques pour vivre leur foi. Il laisse sous-entendre que lui-même a connu des dangers suite à sa mission. Parle-t-il d’un combat au cirque ou d’un autre conflit ? 

I Cor 15 , 30 Et nous, pourquoi sommes-nous à toute heure en péril ? 31 Chaque jour je meurs, mes frères, aussi vrai que vous êtes ma fierté en Jésus-Christ, notre Seigneur. 32 Si c’est pour des vues humaines que j’ai combattu contre les bêtes à Ephèse, quel avantage m’en revient-il ? Si les morts ne se réveillent pas, mangeons et buvons, car demain nous mourrons ! 

Nous restons bien et bel mortels et vulnérables, confirme Paul, 

mais au lieu de devenir cynique ou d’étouffer nos peurs par des drogues ou par une vie de débauche, nous pouvons voir cette vie fragile mais jamais perdue qui nous est offerte et décider de ce que nous voulons en faire et comment l’investir, au risque de mourir, au risque de rencontrer nos limites, Dieu valorisera la vie autrement que les humains qui estiment la valeur d’une vie souvent selon d’autres critères. 

La vie est fragile mais elle repose dans les mains et la grâce de Dieu. 

b) Vis-à-vis des autres, celles et ceux qui pensent qu’il faut comprendre par « résurrection » une attitude, une façon de vivre et de voir les choses, de se détacher de tout ce qui nous relève de la vie terrestre et de ses limites, il conteste aussi : non, la résurrection est encore à venir. 

I Cor 15, 42 Il en sera ainsi lorsque les morts ressusciteront. Quand le corps est mis en terre, il est corruptible ; quand il ressuscitera, il sera incorruptible. 43 Quand il est mis en terre, il est misérable et faible ; quand il ressuscitera, il sera glorieux et fort. 44 Quand il est mis en terre, c’est un corps terrestre ; quand il ressuscitera, ce sera un corps animé par l’Esprit. Il y a un corps terrestre, il y a donc aussi un corps animé par l’Esprit. (…) 46 Ce n’est pas le spirituel qui vient le premier, mais c’est le matériel : le spirituel vient ensuite. 

D’après Paul, nous ne pouvons pas faire de la résurrection uniquement une notion spirituelle, car la fragilité de notre corps terrestre est une réalité qi’il ne faut pas nier, au contraire, il faut la prendre au sérieux. Je ne garantis rien, mais je pense que Paul, à notre époque, plaiderait pour le port des masques et le respect des bonnes distances, au lieu de croire aux protections surnaturelles. Par contre, je pense, qu’il voudrait prendre aussi le risque, muni d’un masque, de faire ce qui est encore possible de faire pour venir en aide. 

Vivre encouragés par la bonne nouvelle de la résurrection est donc une invitation à valoriser notre vie malgré ses limites. 

Il fut un temps ou l’on construisait volontairement des ruines dans des parcs royaux. Par exemple, le roi Frédéric II de Prusse, tous les jours au lever voyait en face de sa fenêtre une ruine. Une vue qui lui rappelait le Psaume 90, 12 Fais-nous comprendre que nos jours sont comptés. Alors nous acquerrons un cœur sage. La perspective de la mort était un appel à vivre avec reconnaissance et responsabilité la journée qui était donnée (le principe du carpe diem). 

Mais cette logique du temps des lumières, n’est pas forcement ce que Paul voulait transmettre. Son message serait plutôt : Fais-nous comprendre que nous ressusciterons un jour, alors notre cœur sera plus joyeux et plus courageux. 

Je pense dans ce contexte aussi à la philosophe Hannah Arendt, qui se voyait entourée par nombre de penseurs qui trouvaient que la mort déterminait la condition de la vie humaine (Heidegger, notamment). Nous trouvons facilement des commentaires qui nous disent que, dès notre naissance, nous allons vers la mort. Que la chose la plus certaine dans la vie humaine c’est la mort, etc. 

Hannah Arendt introduit une autre notion, celle de la naissance, soulignant que l’homme est non pas un être pour la mort, mais bien un être pour la naissance.  Elle l’appelle « le miracle de la natalité ». Une invitation à célébrer la vie. 

En France, Paul Ricœur disait : « L’évocation de la naissance n’est pas familière aux philosophes ; la mort est plus pathétique ; les pires menaces semblent venir au-devant de nous. Or notre naissance, parce qu’elle est révolue, ne nous menace pas. Mais c’est précisément parce qu’elle est révolue qu’elle tient en germe toutes les foliations (de cette nécessité qui porte ombrage à ma liberté ». 

Je fais ce détour par la philosophie pour démontrer à quel point Paul aussi essaie de changer notre perspective sur notre vie. 

Bien sûr que nous ne saurons que le temps venu comment cela se passera vraiment, (attitude de ceux qui remettent la résurrection  à un temps x), 

bien sûr nous ressuscitons tous un peu ici et maintenant, par exemple quand le malade se lève de son lit, ou quand l’éprouvée réapprend à sourire, (attitude de ceux qui transposent la résurrection dans la vie d’aujourd’hui),

mais le message de Paul va beaucoup plus loin : 

nous sommes invités à vivre à partir de cette promesse que Dieu aura le dernier mot face à toute autre puissance, même face à la mort. 

C’est parce que ce dernier mot lui appartient que sa parole peut nous toucher tous les jours, et peut nous aider à vivre tous les jours. Comme cette parole qui touchait Paul un jour sur la route vers Damas : « Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? ».  Cette parole l’avait abattu et relevé tout autre. 

Cette perspective de naissance et de résurrection (une autre forme de naissance), nous permet de valoriser nos vies, non par crainte de la fin, mais par reconnaissance de ce cadeau que nous précède et qui nous attendra, à la fois.  Amen 

 

Chant indiqué :  48 / 02, 1.3.4.  Toute vie sur cette terre (page 759) 

1  Toute vie sur cette terre, quand vient l’heure, doit mourir.

Toute fleur est éphémère : La plus belle doit périr.

Mais les tiens en ta présence, revivront par ta puissance

dans ta joie, ô Dieu d’amour, et nous attendons ce jour.

3  Mon Sauveur me fortifie de sa joie et de sa paix.

Lui qui m’a rendu ma vie ne me laissera jamais.

La mort même est impuissante : Si Jésus est notre attente,

nous ne croyons pas en vain, et mourir nous est un gain.

4  Nos regards verront le père dans sa pleine majesté.

Nous vivrons dans la lumière de Jésus ressuscité.

Avec lui dans sa victoire, nous serons vêtus de gloire,

et nous connaitrons sans fin le bonheur qu’il donne aux siens.

 

Prière d’Intercession 

Promesse de vie 

Tout semble aller à l’envers, Seigneur. 

Tu me promets la résurrection et la gloire de la vie éternelle, 

Tu me promets un corps spirituel et la grande liberté des enfants de Dieu. 

Et voici que mon corps s’alourdit et perd de son éclat, 

voici que je m’essouffle
et que je suis de plus en plus cloué au sol,

voici que mon esprit s’alourdit d’expériences et de soucis.

Pourtant, c’est vrai
que ma foi se fait moins simple

mais plus tenace,
que mon espérance devient patiente, et même que j’apprends à aimer.

C’est que tu grandis en moi, Seigneur, doucement, patiemment, fermement, en agrandissant ta place
dans les méandres de mon être.

C’est peut-être pour cela aussi que je m’alourdis.

C’est vrai, je n’y pense pas toujours, Mais je suis bien en train de ressusciter.

Alain Arnoux

 

Bénédiction 

Que le Dieu, berger sur nos routes, 

rende claire pour nous chaque voie.

Qu’il assure pour nous chaque pas.

Lorsque nous trébuchons, il nous retiendra.

Quand nous tombons, il nous relèvera.

 

Que le Seigneur de la Vie, 

et Roi de son Royaume, 

Quand nous sommes harcelés par le Malin, nous délivre et nous  amène  enfin vers sa gloire.  Amen 

 

 

 

 

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