Culte de Pentecôte 2020

Le souffle d'encouragement 

 

Pentecôte :  L’Esprit qui souffle à travers les gestes barrières

 

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«Actes 2,1 Quand le jour de la Pentecôte arriva, les croyants étaient réunis tous ensemble au même endroit.» C’est ainsi que commence le récit de Pentecôte dans le Livre des Actes. Ce ne sera pas le cas pour nous. Chacun sera encore chez soi ou en route pour voir ses proches, mais nous serons réunis, malgré tout,

au nom du Père,

grâce au message du Fils

et à l’aide de l’Esprit Saint. 

 

Voici un culte à lire, à voir et à écouter,

un temps pour prier,

un temps pour se laisser inspirer,

un temps pour s’ouvrir à la grâce et la paix que Dieu nous donne.

 

par ici pour imprimer les textes

 

Prière de LOUANGE : Une prière de Pentecôte écrite par des enfants :

 

Lecture biblique pour le jour de Pentecôte :

ACTES 2, 1 Quand le jour de la Pentecôte arriva, les croyants étaient réunis tous ensemble au même endroit. 2Tout à coup, un bruit vint du ciel, comme un violent coup de vent, et il remplit toute la maison où ils étaient assis. 3Ils virent apparaître des langues pareilles à des flammes de feu ; elles se séparèrent et se posèrent une à une sur chacun d’eux. 4Ils furent tous remplis de l’Esprit saint et ils se mirent à parler en d’autres langues, selon ce que l’Esprit leur donnait d’exprimer.

5À Jérusalem vivaient des Juifs qui honoraient Dieu, venus de tous les pays du monde. 6Quand ce bruit se fit entendre, ils s’assemblèrent en foule. Ils étaient tous profondément surpris, car chacun d’eux entendait les croyants parler dans sa propre langue. 7Ils étaient remplis de stupeur et d’admiration, et disaient : « Ces gens qui parlent, ne sont-ils pas tous Galiléens ? 8Comment se fait-il que chacun de nous les entende parler dans sa langue maternelle ? 9Parmi nous, il y en a qui viennent du pays des Parthes, de Médie et d’Élam. Il y a des habitants de Mésopotamie, de Judée et de Cappadoce, du Pont et de la province d’Asie ; 10certains sont de Phrygie et de Pamphylie, d’Égypte et de la région de Cyrène, en Libye ; d’autres sont venus de Rome, 11de Crète et d’Arabie ; certains sont nés Juifs, et d’autres se sont convertis à la religion juive. Et pourtant nous les entendons parler dans nos diverses langues des grandes œuvres de Dieu ! » 12Ils étaient tous remplis de stupeur et ne savaient plus que penser ; ils se demandaient les uns aux autres : « Qu’est-ce que cela signifie ? » 13Mais d’autres se moquaient en disant : « Ils sont complètement ivres ! »

14Pierre se leva avec les onze autres apôtres ; d’une voix forte, il s’adressa à la foule : « Vous, Juifs, et vous tous qui vivez à Jérusalem, écoutez attentivement mes paroles et comprenez bien ce qui se passe. 15Ces gens ne sont pas ivres comme vous le supposez, car il est neuf heures du matin. 

16Mais c’est maintenant que se réalise ce que le prophète Joël a annoncé : 

17 “Voici ce qui arrivera dans les derniers jours, dit Dieu :

Je répandrai de mon Esprit sur tout être humain ;

vos fils et vos filles deviendront prophètes,

je parlerai par des visions à vos jeunes gens

et par des rêves aux plus âgés parmi vous. »

 

Prédication :

Chers amis,

Voici une réflexion que j’ai déjà partagée avec certains d’entre vous :

j’ai du mal avec le mot « gestes barrières ». 

C’est déjà mieux que « distanciations sociales »,

mais « gestes barrières » cela me fait sursauter à chaque fois.

Intellectuellement, je comprends (et j’adhère) qu’il est important de faire tout notre possible pour ne pas transmettre le virus.

Mais c’est tellement contre la nature humaine : d’habitude nous cherchons la proximité et  la chaleur humaine,

C’est tellement au contraire de toutes les règles de politesse que nous avons apprises. Il y a trois mois encore, changer de trottoir pour s’éviter aurait été très mal vu.

C’est tout le contraire de ce qu’on veut à l’église. Le vocabulaire avec lequel j’ai grandis à l’église se base sur un vocabulaire comme :

  • construire des ponts,
  • avec mon Dieu, franchir les murailles (Psaume 18, 29),
  • arracher ce qui nous divise,
  • surmonter des obstacles,
  • pousser des pierres,
  • ouvrir des portes,
  • s’inviter,
  • accompagner,    ….   etc., etc., etc.

Comment rester humain, poli et chrétien à une époque qui demande, pour le bien de nous tous, « des gestes barrières » ?

Je commence par différencier : Je vois 3 types de barrières :

  1. celles qui veulent protéger (les masques par exemple),
  2. celles qui ressortent de nos conditions de vie (la différence des langues par exemple ou un escalier comme une barrière pour une personne handicapée),
  3. celles qui sont érigées dans nos esprits, comme les préjugés par exemple.

Toutes ces barrières sont choquantes, mais nos réactions sont différentes :

le dernier point reste toujours à combattre, le deuxième, à surmonter en cherchant des solutions, et le premier à accepter tout en cherchant à rester bienveillant et tourné vers l’autre, pour que « barrière » ne rime pas avec « indifférence » ou « mépris ».

 

Et la mission de l’Église dans tout cela ?

Actes 2 est le récit d’une naissance de l’Église qui se découvre quand Dieu surmonte toute barrière et que les personnes touchées osent, pour leur part, affronter des barrières existantes.

  • Tout commence par un coup de pouce de l’éxtérieur, un grand encouragement venu du haut… les croyants de tout temps et de toutes circonstances vivent d’une énergie (« d’une révélation » , « d’un amour » , « d’une parole «… ) qui les précède et qui les bouscule. Les disciples avaient la chance de pouvoir se réunir dans un même lieu. Cette union était leur force et leur soutien réciproques, mais « le club des douze » (ou onze après la mort de Judas) des premiers disciples, se transforme en Église à partir du moment où ils sentent ce soutien extérieur qui leur permet de s‘ouvrir à d’autres et d’élargir le cercle.
  • Nous, les croyants d’aujourd’hui, sommes encouragés nous aussi, par cette force  qui nous est offerte pour oser nous ouvrir vers le monde sans crainte.

Là où les autres disent : « Tout est foutu », de dire « Que pouvons-nous tenter encore ? » Là où les autres disent : « Cela me dépasse.» de dire « Comment puis-je être utile dans la limite de mes possibilités ? »

  • Au nom de la foi, nous sommes invités à offrir des sourires, même masqués, dans l’espérance que cela se voie et se ressente.
  • Les barrières, à l’époque, c’étaient les langues. Pour Luc, l’enjeu de l’Église, c’est son universalité. Que la parole de Dieu soit annoncée à toutes les nations et dans toutes les langues et que, malgré la diversité de langues, ils arrivent à se parler et à se comprendre. Babel comme opportunité, comme richesse… grâce à l’Esprit de Dieu qui aide à faire corps en toute diversité. Au lieu de demander à tous d’apprendre l’hébreu ou le grec, laisser naviguer la parole librement à travers les langues et les cultures. 
  • Cela m’inspire que l’Église de mon époque doive se réconcilier avec les barrières de notre temps et se laisser inspirer pour communiquer à travers et malgré nos barrières.

Ces dernières semaines ont montré qu’il est important de savoir parler différentes langues : le whats ap, le facebook, le youtube, le wordpress, le skype, le messenger, le mail ou autres moyens de communication pour être Église. L’Esprit devait venir en aide et doit souffler encore pas mal pour ne pas perdre courage face à tant de langages à apprendre. Pentecôte me fait dire : Eux ils sont arrivés à se comprendre, il n’y a pas de raison que nous n’y arrivions pas.

 

La mission de l’Église reste la même depuis toujours : c’est de surmonter les barrières et créer des liens malgré des difficultés.

Au centre de notre foi il y a la Parole de Dieu.

Celle qui, au début des temps, a créé le monde en surmontant la barrière du premier chaos ;

celle qui a appelé les esclaves à la liberté,

celle qui a donné des règles de vie,

celle qui a fait alliance avec les croyants,

celle qui a annoncé « Paix sur la terre » ,

celle qui a annoncé que nous pouvons être enfants de Dieu,

celle qui a agi à travers les premiers chrétiens pour rendre témoignage d’un Dieu qui ne connaît pas de barrières : « Rien ne pourra nous séparer de son amour» (Rom 8) ».

 

Il est normal que la communication soit au centre de nos préoccupations.

C’est ainsi que l’Église voit la lumière du monde : le cri du nouveau-né, voilà la communication et la prédication dans les rues de Jérusalem, voilà la rencontre.

 

Pour les juifs Pentecôte est la fête du don de la Thora, de la parole de Dieu.

Nous le partageons avec eux.

Pour les chrétiens c’est aussi la fête qui nous renvoie à notre mission de faire circuler la Parole avec l’aide de l’Esprit Saint,

dans toutes les langues,

dans toutes les cultures de vie si diverses,

à travers tous les âges,

avec toutes les possibilités de communication.

Pentecôte inscrit la communication dans l’ADN de l’église : 

vouloir se comprendre, se parler, transmettre… au delà de toutes les barrières.

 

Ce qui m’impressionne dans tout cela, c’est la liberté de la Parole et la confiance que cette liberté me demande. Actes 2 nous le rappelle bien. Nous vivons par un don qui vient de l’extérieur. La Parole habite parmi nous, nous pouvons l’accueillir, la partager, mais jamais la posséder ni la dominer. À partir du moment où j’accepte de la communiquer, de la partager, j’accepte aussi qu’elle soit accueillie autrement et qu’elle fasse sa vie autrement, ailleurs.

L’apôtre Paul nous donne de nombreux exemples de cela : à Corinthe, on accueille le message de différentes façons, à Antioche, à Athènes, à Rome autrement encore… et Paul continue sa route, reste en contact à travers la barrière de la distance au moyen de ses lettres, mais il n’est jamais maitre de cette Parole. Elle est semée. Elle va faire son chemin.

 

À l’église, nous ne cherchons donc pas à dire ce qu’on doit penser ou croire. Mais nous cherchons à aider à recevoir la Parole. Nous sommes des facteurs, des témoins, des communicants.

Nous sommes loin d’être parfaits. 

Nous ne parlons pas toutes les langues couramment.

Pour nos premières visio-conférences il fallait parfois une demi-heure avant que tout le monde soit enfin branché, ait compris comment ouvrir ou couper le micro, où placer la camera pour que les autres voient toute la tête. Pas de panique !

 

À l’église nous faisons confiance à l’aide de Dieu pour annoncer sa Parole.

  • Moïse avait un problème d’élocution et Dieu et pourtant, c’est à travers lui que Dieu s’est fait comprendre. Et quand Moise a effacé le premier disque dur des 10 commandements, Dieu les a dictés encore une fois.
  • Marie-Madeleine a eu bien du mal à convaincre les disciples de la résurrection de Jésus, mais le message s’est répandu quand même.
  • Paul écrivait un grec avec des phrases bien compliquées et peu accessibles, pourtant, elles ont été copiées à maintes reprises, ont circulé et ont connu un grand succès.

Pour cette fête de Pentecôte 2020, avec tant de barrières autour de nous,

j’entends ce souffle au sein de l’Église qui murmure :  « Courage, vous y arriverez, je suis avec vous. »   Amen

 

chantons ensemble :

Recueil Alléluia n° 35-07  avec une centaine de chanteurs de l‘Eglise Protestante Unie de la région Ouest 

cliquez ici

ou  ici 

 

1. Saint Esprit, Dieu de lumière, Viens resplendir dans nos cœurs !

Nous serons avec nos frères Les témoins du seul Sauveur.

 

R/ Fais-nous vivre en ta présence, Revêts-nous de ta puissance,

Et baptise-nous de feu, Esprit Saint, Esprit de Dieu !

 

2. Viens, Esprit de la promesse, Défenseur venu den haut,

Sois vainqueur de nos faiblesses, Donne-nous des cœurs nouveaux !

 

3. Saint Esprit dobéissance, Fais de nous des serviteurs

Engagés sans défaillance Dans les œuvres du Seigneur !

 

4. Forme-nous pour le service, Du divin Libérateur ;

A ses pieds, en sacrifice, Nous apportons notre cœur.

 

5. Esprit de vie et de gloire, Conduis-nous de jour en jour

Et de victoire en victoire Vers le céleste séjour !

 

Un retour sur vos retours :

Actes 2, 16Mais c’est maintenant que se réalise ce que le prophète Joël a annoncé : 

17 “Voici ce qui arrivera dans les derniers jours, dit Dieu :

Je répandrai de mon Esprit sur tout être humain ;

vos fils et vos filles deviendront prophètes,

je parlerai par des visions à vos jeunes gens

et par des rêves aux plus âgés parmi vous. »

 

Je vous ai invité à partager ce qui vous a manqué durant le confinement et quelle expérience vous aimeriez bien garder après le deconfinement, concernant la vie de l’église. Je vais résumer vos réponses ainsi :

  • Vous avez exprimé une grande reconnaissance pour tous les efforts de rester en lien ( téléphone, mail, groupe whats ap, lettres ….). Mais vous étiez d’accord aussi:  Rien ne remplace l’importance d’un contact direct, de se voir et de se parler au même lieu. Vous étiez plusieurs à dire que vous regrettez cette chaleur humaine des rendez vous au temple.
  • Vous avez apprécié d’avoir une trace du culte qui permet de le voir ou lire quand on le souhaite (en plus en pyjama et avec un cafe …), de voir ou lire à votre rythme et de le partager autour de vous. Je ne garantie rien concernant la possibilité de venir au culte en pyjama, mais certainement on va y travailler pour une meilleure diffusion du culte au delà du rendez vous au temple.
  • A ce sujet : Je cherche des personnes pour aider dans le futur à enregistrer des cultes au temple ou pour aider à un montage de films ! ! !
  • L’expérience de l’éloignement a montré également qu’on se connaisse parfois de vue, mais pas forcement de nom. Un souhait de votre part : Plus se présenter, surtout « les nouveaux ». Plus oser aller vers ceux qu’on ne connait pas. 
  • Un dernier aspect : La nature a bénéficié du calme, et pour nombreux d’entre vous elle a aidé à vivre ce temps de confinement.  L’importance de « l’église verte », l’église qui se soucie de la sauvegarde de la création, était soulignée dans certains retours.

 

Musique à mettre pour lire et prier :

( Ennio Moerricone Le Hautbois de Gabriel, interprété par le pasteur JC Robert, Paris Auteuil )

 

PRIERE :  Se confier à Dieu et à son Esprit

Nous croyons souvent

que le salut du monde dépend de nous-mêmes.

Nous devenons impitoyables envers nous-mêmes

et envers notre prochain.

Nous perdons la joie de vivre

Nous perdons de vue ce qui guide nos pas.

 

Seigneur, NOUS AVONS BESOIN DE TON ESPRIT.

 

Dieu créateur,

Ton esprit planait au-dessus des eaux

avant même que la vie soit sur la terre.

Parce que tu as insufflé ton Esprit,

nous sommes devenus des êtres vivants,

pour être humains,

pour vivre ensemble en paix.

 

Nous t’avouons,

que nous suivons souvent d’autres esprits,

que nous plaçons des barrières entre nos vies et ton Esprit,

pour nous retrouver ensuite gonflés d’orgueil,

et essoufflés par la course folle de vouloir tout maîtriser.

 

Seigneur, nous avons besoin de ton Esprit,

pour donner un sens à notre vie

qui ne s’embrase pas aujourd’hui pour s’éteindre demain.

 

Nous avons besoin de ton Esprit,

afin que notre Église puisse se renouveler,

comme elle l’a toujours fait depuis son premier jour,

qu’elle apprenne à parler un langage contemporain et

que ses membres osent se parler ouvertement.

 

Nous avons besoin de ton Esprit,

afin que notre société retrouve de l’espoir,

que les fatigués aient le temps de se remettre sans mauvaise conscience,

que les endeuillés découvrent de nouveau la joie de vivre,

que les bousculés par la pandémie touchent la terre ferme,

que les problèmes économiques trouvent des solutions pérennes,

que la solidarité des dernières semaines perdure et

que la nature soit respectée.

 

Seigneur,

Nous nous tenons devant toi,

sans masques,

sans distance,

et nos mains vides tournées vers toi.

Seigneur, remplis-nous de ton esprit. Amen.

 

Musique à mettre pour lire et prier :

La bonne aventure, courante de Gallot , par le pasteur Louis Pernot , Paris temple de l’Etoile  

 

Envoi et Bénédiction

Tu as, Seigneur,

Les paroles qui donnent la vie,

Les paroles qui peuvent tout bouleverser,

Les paroles qui peuvent relever le plus blessé.

Mais comment le monde entendra-t-il ces paroles

Si personne ne les proclame ?

Aujourd’hui, tu nous le redis :

« Je vous envoie ! C’est à vous… ! »

Tu comptes sur moi, n’est-ce pas, Seigneur ?

Avec ton Esprit en moi, je n’aurai plus de craintes,

Ta force sera la mienne.

Et j’irai dire au monde que l’amour est le meilleur soin,

Que l’amour est la meilleur arme,

Que toi, tu es l’Amour.

 

Musique à la Fin :   Le projet « Bénédiction France »

La Bénédiction France » : Plus de 100 églises unies pour bénir !

Pratiquement toutes les dénominations chrétiennes, surtout évangéliques mais aussi catholiques, protestants réformés et luthériens , anglicans, et orthodoxes), soit 95% des chrétiens en France, interprètent un chant de bénédiction, une unité inédite et une vague d’espérance bienvenue en ces temps incertains.

Un grand vent d’unité a soufflé pendant le confinement et a inspiré à plus de 100 paroisses, églises et communautés chrétiennes l’envie de s’unir pour chanter « La Bénédiction France ». Un chant dont les paroles sont tirées d’une bénédiction biblique connue : « Que le Seigneur te bénisse et te garde ! Que le Seigneur fasse rayonner sur toi son regard et t’accorde sa grâce ! Que le Seigneur porte sur toi son regard et te donne la paix. » (Nombres 6, 24-26)

 

 LA BÉNÉDICTION FRANCE.

cliquez ici

ou ici : 

https://www.youtube.com/channel/UCbT45Tlw3p9TCJKXqB1g2kw

 

N’hésitez pas à la diffuser largement autour de vous.

 

Faire un don pour soutenir votre église locale ? C’est par ici : 

https://www.eglise-protestante-unie.fr/marly-le-roi-et-environs-p71813/don

 

 

 

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