Journée du consistoire En route vers 2017 (1)

Nous étions une soixantaine de personnes de Luneray, Bolbec, Lillebonne, Le Havre, Rouen, Dieppe, et Evreux pour cette journée du consistoire.

Dès 7h30 notre équipe d’Evreux était à l’œuvre pour installer les tables et chaises dans le réfectoire de l’école Notre Dame, flécher le parcours dans le labyrinthe des couloirs, monter les panneaux depuis la salle paroissiale jusqu’à la chapelle de l’école, etc…

A 10h30, nous montons à la chapelle pour le « time line » (frise chronologique). Notre pasteur explique le jeu : 6 groupes de 10 personnes doivent placer dans l’ordre chronologique des affiches représentant des évènements sur la frise. Chaque groupe s’est pris au jeu, s’amusant de ses erreurs et de celles des voisins. Nous avons fait de multiples erreurs sur l’histoire du protestantisme aux 19eme et 20ème siècles. Par exemple : connaissez-vous la date de la création du groupe des Dombes, celle de la première Ecole Biblique, de la confession de foi de Barmen ?

Nous sommes ensuite redescendus pour le déjeuner avec des victuailles mises en commun. A ma table, il y avait des personnes de Rouen et du Havre. Nous avons retrouvé avec plaisir Marion Heyl, notre ancienne stagiaire, maintenant pasteur proposante au Havre.

L’après-midi, nous avons discuté en petits groupes sur des défis pour notre foi d‘aujourd’hui et de demain, chacun participant à deux groupes successifs.

J’ai participé à l’atelier animé par Eric George sur les nouvelles technologies de l’information (internet et réseaux sociaux comme Facebook et Twitter). Le défi pour nos Églises est d’être présents sur ces moyens d’information plus « instantanés », d’être attractif avec des gens habitués à zapper, d’offrir un contenu ciblé, tout en ne bradant pas l’Évangile. Une autre transition à réussir est de ne pas décevoir par notre accueil réel, au temple, des gens rencontrés au hasard d’internet.

 

J’ai été ensuite dans le groupe animé par Rémy Bobier sur la décroissance. Les idées de décroissance proviennent d’écologistes, de philosophes comme Jacques Ellul, et d’économistes. L’idée n’est pas de repartir au moyen âge, mais de cesser de gaspiller les ressources de la terre, de consommer toujours plus, tandis qu’ailleurs des gens n’ont pas de quoi se nourrir. Des participants ont remarqué que toute notre société était basée sur un idéal de « toujours plus» de consommation, mais aussi de performance. Cela questionne nos Églises : Qu’est-ce que l’Église en dit ? Quel est l’idéal de vie pour le chrétien aujourd’hui ?

En fin d’après midi, nous nous sommes retrouvés à la chapelle pour un dernier temps avec la troupe de théâtre des covenant players. Chaque saynète jouée met en scène des refus de partage, du racisme, et l’autre voie offerte par le Christ. C’est très bien joué avec des phrases percutantes.

Cette journée réussie nous a permis de mieux connaître les paroisses du consistoire, et d’évoquer quelques thèmes de réflexion pour notre Église.

Philippe RIGLET

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