Discerner pour servir

Discerner pour servir

Pourquoi ce thème ?

 

Comme nous le savons tous, en 2020 nous renouvellerons la composition des conseils presbytéraux, des équipes régionales, du synode régional, du synode national etc.

Et plusieurs voix s’expriment déjà pour annoncer des difficultés pour ce temps de renouvellement, plusieurs personnes engagées depuis longtemps ayant fait connaitre leur intention de s’arrêter en 2020.

 

Donc, nous allons devoir redoubler d’efforts pour appeler de nouvelles personnes au service de l’Eglise et il nous semblait intéressant d’anticiper ce travail dès à présent avec une intervention sur le discernement à l’occasion de cette journée régionale.

Je signale d’ailleurs que dans le Protestant de l’Ouest du mois de février, il y a un excellent article de Guillaume de Clermont qui s’intitule ‘anticipons 2020’ qui aborde déjà le sujet, mais seuls ceux qui sont abonnés au ‘protestant de l’Ouest’ l’auront reçu en version papier…

 

Le discernement, en vue d’appeler des membres de l’Eglise pour servir.

 

Je n’ai pas la prétention de vous apporter des éléments nouveaux, mais de tenter de rassembler ici quelques rappels sur le sens du discernement d’une part et de proposer quelques pistes très pratiques pour aider les conseils presbytéraux dans leur tâche.

 

Je précise tout de suite le champ de ma réflexion…

J’ai choisi d’aborder ici prioritairement le discernement en vue d’un mandat de conseiller presbytéral ou pour un engagement dans un ministère de ‘gouvernance’ de l’Eglise.

Je n’aborderai pas le ‘discernement’ en vue des ministères particuliers dans l’Eglise locale, ou au niveau régional.

Mais il se peut que certaines remarques que je ferai puissent aussi fonctionner de tels discernements. Vous en jugerez par vous-même…

 

Un premier point sur ‘l’appel’

 

L’appel, parce qu’avant toute chose, nous devons nous souvenir que du point de vue de la foi et sur le plan spirituel, c’est Dieu qui appelle ! 

Rappelons-nous ensemble de la parole du Christ dans l’évangile de Jean :

« Ce n’est pas vous qui m’avez choisi, c’est moi qui vous ai choisis et institués… »

 

Rappelons-nous de l’appel des disciples au bord du Lac de Galilée : comme il passait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André, le frère de Simon, en train de jeter le filet dans la mer :  c’étaient des pêcheurs. Jésus leur dit : « Venez à ma suite, et je ferai de vous des pêcheurs d’hommes ».

 

Ou bien encore l’homme riche : « tout ce que tu as, vends-le, distribues le aux pauvres et tu auras un trésor dans les cieux ; puis viens, suis-moi ! »

 

Ou bien encore Zachée : « Quand Jésus arriva à cet endroit, levant les yeux il lui dit : « Zachée, descends vite : il me faut demeurerez dans ta maison ! … Zachée descendit vite et l’accueillit tout joyeux » … 

 

L’Evangile témoigne en de multiples endroits de l’appel que Jésus adresse à des hommes ou des femmes, pour les rencontrer, pour les guérir, pour les relever, pour les envoyer, pour les inviter à le suivre. Nous pourrions parler encore de la conversion de Saul devenu Paul etc.

 

Donc, lorsque nous réfléchissons à la question du discernement, nous devons poser comme préalable que c’est toujours Dieu qui appelle et qui donne à son Eglise les hommes et les femmes dont elle a besoin… Et d’ailleurs, en amont du discernement, il y a bien eu pour ceux ou celles que nous rencontrons, un appel qui nous échappe totalement. Ce moment où la foi a été donnée et reçue, un moment où la rencontre du Christ vivant s’est opérée, un moment où la Parole de Dieu a mis en mouvement un homme ou une femme… et cela nous échappe totalement.  C’est l’attestation que c’est bien Dieu qui appelle et qui donne.

 

Un deuxième point sur la ‘vocation’.

 

Nous parlons aujourd’hui du discernement et de l’appel pour un ministère collégial de gouvernement de l’Eglise locale.

Et nous savons qu’il n’est pas facile de discerner et d’appeler. 

Et nous risquons de vivre des déceptions avec des refus.

Mais rappelons-nous (pour nous consoler ?) que chacun peut servir Dieu sans répondre forcément à un appel pour un engagement dans l’Eglise.

La vocation s’exerce vraiment dans toutes les dimensions de la vie.

On peut être artisan, professeur, médecin, agriculteur, infirmier et faire de sa vie professionnelle et personnelle une offrande à Dieu… Une occasion de rendre grâce à Dieu de le servir.

 

Notre vocation n’est pas de nous replier en Eglise ou des petites communautés pour vivre notre foi. Notre vocation c’est aussi de servir les autres là où Dieu nous place et avec les dons et les moyens qu’il nous donne.

 

Et si je dis cela, c’est pour nous souvenir que s’engager au service de l’Eglise, cela ne va pas ‘de soi’ ! Beaucoup de membres de nos églises qui n’y ont pas d’engagement particuliers, peuvent avoir néanmoins la sensation de servir Dieu, et même de servir l’Eglise, en étant engagé dans leur profession ou dans telle ou telle autre association.

 

Donc, pour discerner une personne et l’appeler à un ministère collégial au sein d’un conseil presbytéral, il faut avoir des arguments convaincants et être bien au clair sur les finalité (le sens profond) de cet appel particulier.

 

Ces deux remarques étant faites, j’aborde la question du discernement.

 

Le discernement en vue du ministère collégial du conseil presbytéral

 

Le discernement : de quoi parle-t-on ?

Lorsqu’on cherche du côté des définitions… on trouve plusieurs notions…

  1. Dans un sens ancien : Action de mettre à part, de séparer des choses ou des personnes confondues.
  2. Faculté de discernement : c’est la faculté qui est donnée à l’esprit ou acquise par l’expérience, d’apprécier les choses selon leur nature et à leur juste valeur, d’en juger avec bon sens et clarté.
  3. Aptitude à discerner (dans un événement, chez une personne, etc.) ce qui ressortit à l’esprit de Dieu ou à l’esprit du monde.

 

‘Mettre à part’…. ‘Apprécier à la juste valeur’… ‘reconnaitre ce qui vient de Dieu’…

 

C’est intéressant parce que dans les différentes sens du mot ‘discernement’ nous trouvons les différents registres dans lesquels il nous faut exercer le travail du discernement.

  • Un travail qui consiste en effet à ‘mettre à part’, à ‘singulariser’ une personne pour lui confier une mission particulière qui ne sera pas confiée aux autres membres de l’Eglise
  • Un travail qui conduit le conseil presbytéral qui procède au discernement à « apprécier » au sens de « donner une valeur » à quelqu’un pour un engagement collégial
  • Un travail qui consiste aussi à identifier la dimension ‘spirituelle’ dans la vie de la personne, tout au moins ce que l’on peut en percevoir : une assiduité dans les activités de l’Eglise, une parole profonde et pleine de foi dans les échanges, une bonne connaissance biblique, etc.

 

Nous sentons bien que le travail du discernement se trouve au point de rencontre de critères objectifs, des éléments qui peuvent être observés et connus de tous et de critères subjectifs qui sont beaucoup plus difficiles à appréhender et qui sont plu du registre de ‘l’intime conviction’.

 

Et c’est pourquoi la dimension collégiale du discernement en Eglise est si importante.

Parce que ce qui provient de ‘l’intime conviction’ (et donc d’une très forte subjectivité), est équilibré et corrigé par la collégialité, par le ‘collectif’ qui vient valider ou infléchir l’intime conviction.

 

J’en viens maintenant à la finalité du discernement

 

Discerner : pour quelle finalité ? 

Je le redis, ce que nous visons ici, c’est le ministère collégial du conseil presbytéral.

Donc, nous parlons du discernement de personnes qui puissent entrer dans le conseil presbytéral pour un mandat de 4 années.

 

Mais cette réponse ne suffit pas. 

En soi, être membre d’un conseil presbytéral, ce n’est pas une finalité très porteuse… sauf, peut-être pour des personnes en manque de reconnaissance sociale qui pourraient mettre en avant socialement le fait d’être membre du conseil presbytéral…. 

 

Il faut aller plus loin et réfléchir ici sur ce ‘ministère collégial’ particulier que représente le conseil presbytéral.

Sur son utilité, sur sa vocation, sur le sens de son service…

Et si j’insiste sur ce point, c’est que nous sommes trop souvent en manque d’éléments sur ce point.

Comment discerner et convaincre une personne de l’Eglise pour l’appeler au conseil presbytéral si nous ne sommes pas capables de le faire rêver un peu sur la vocation, sur le sens, sur la finalité du ministère collégial de conseiller presbytéral ?  

Si nous ne sommes capables de donner d’autres arguments que le simple fait de remplacer telle ou telle personne démissionnaire, ou d’exercer telle ou telle fonction (secrétaire, président, trésorier…) ? 

 

Nous pourrions raisonner ainsi : 

  • Pourquoi une personne à laquelle nous pensons aurait-elle plus de raison de venir occuper une place dans un conseil presbytéral que dans un conseil d’administration d’une association qui la solliciterait ? 
  • Qu’est-ce qu’un conseil presbytéral a de plus ? En quoi un conseil presbytéral peut-il répondre plus qu’un conseil d’administration X ou Y à l’aspiration d’une personne ?

 

Pour moi, la réponse se trouve d’abord du côté de la finalité spirituelle d’un conseil presbytéral. 

 

Certes, il s’agit d’une instance de gouvernement de l’Eglise, une instance qui administre les affaires de l’Eglise, une instance de gestion et de suivi administratif des biens de l’Eglise, mais il s’agit d’abord d’une équipe, d’un collège, d’un groupe qui accomplit un ‘ministère’, un ‘sacerdoce’, au service de Dieu et de son Eglise.

Il s’agit donc d’un engagement pour le Seigneur, au service de son œuvre et de son action. 

La finalité du ministère collégial de conseiller presbytéral, d’une certaine manière, n’est pas humaine ; elle nous dépasse puisque c’est l’œuvre de Dieu ! 

Mais paradoxalement, Dieu fait le choix de nous associer à cette œuvre en nous envoyant dans le monde proclamer l’Evangile qu’il offre à ceux qui sont à son écoute.

 

Et le conseil presbytéral qui gouverne l’Eglise locale est au premier chef concerné par l’œuvre de Dieu. 

C’est même sa seule finalité.

Tout le reste est second : la logistique, les finances, les histoires de planning et d’organisation, etc. Tout cela est fort utile, mais c’est second

Ce qui est premier, c’est d’être associé à l’œuvre de Dieu et d’y coopérer.

Un membre d’Eglise appelé à rejoindre un conseil presbytéral doit être informé, plus que tout (et ce devrait être le principal argument !) qu’il vient collaborer à l’œuvre de Dieu.

En ce sens, l’appel qu’il a reçu de Dieu par la foi, peut maintenant trouver son prolongement dans en engagement au service de l’œuvre de Dieu.

 

Voilà pourquoi il me semble si important que nos églises locales (et en premier lieu les conseil presbytéraux) travaillent sur une vision

Où notre Eglise locale est-elle convoquée et attendue par le Seigneur dans notre lieu d’implantation ?

Où Dieu nous attend-il ici, dans notre contexte local, dans notre réalité locale, pour annoncer l’Evangile ?

 

Voilà des questions qu’il faut nous poser sans cesse pour mettre au cœur de notre discernement la finalité du ministère collégial du conseil presbytéral.

 

Discerner : comment faire ? Une méthode en 6 étapes

(Bien entendu, nous imaginons la méthode ‘optimum’… mais nous connaissons bien la réalité des églises locales !)

 

1ère étape : un travail du conseil presbytéral seul

 

La vision, en tout premier lieu : où allons-nous ? quelle sont les enjeux des 4 prochaines années ? quelle est (sont) la mission prioritaire de l’Eglise ?  Quels sont les axes de travail etc. ? 

 

De qui avons-nous besoin ? Pour quelles fonctions particulières au sein du Conseil Presbytéral ? Quels sont les charismes attendus ? Quels sont les profils ?

 

Qu’allons-nous apporter à celui/celle que nous allons appeler ? Comment allons-nous le faire ‘grandir’ spirituellement ? Quelle responsabilités avons-nous à lui confier ? 

 

Quels sont les critères que nous nous donnons pour discerner un nouveau membre du conseil presbytéral ?

Je vous propose ici quelques critères qui facilitent grandement l’insertion dans un conseil presbytéral (liste non exhaustive !)

 

Critères objectifs (visibles et discutables)

  • Au minimum 1 an de recul (ou une antériorité dans le service de l’Eglise)
  • Quelqu’un de croyant et pratiquant
  • Un relationnel compatible avec un conseil / une équipe
  • Pas d’enjeu d’Ego (ou de reconnaissance identitaire)
  • Des charismes reconnus (ou que l’on peut nommer au moment où l’on fait appel !
  • L’attention aux autres
  • Quelqu’un qui a conscience d’être au service de l’Eglise (et pas d’un patronage ou d’une association quelconque)
  • Le sens du service (du dévouement)
  • Une vraie motivation 
  •  

 

Exigeant ?  

  • Mieux vaut peu que nombreux et mauvais conseillers
  • Le CP ce n’est pas le cœur de la vie communautaire et de l’engagement (on peut être engagé ailleurs que dans le CP)
  • Ça prend du temps (anticiper)

 

La prière : remettre à Dieu, dans la prière, ce travail de discernement ! 

 

 

2ème étape : un travail communautaire

La deuxième étape consiste à rechercher les femmes et les hommes dont l’Eglise a besoin. 

C’est une étape très ouverte. 

Le conseil seul aura la charge de choisir, d’appeler et de proposer à l’Eglise les noms de ceux qui seront soumis à l’approbation de l’assemblée générale. 

 

Mais le discernement qui précède doit être ouvert. Tous les membres de l’Eglise locale peuvent s’y associer.  

Chacun doit savoir quels sont les profils recherchés et les charismes attendus et chacun doit comprendre le lien entre cette recherche et la vision de l’Eglise (étape 1). 

 

Tous les membres de l’Eglise peuvent être invités à proposer au conseil presbytéral des noms de personnes. 

Le journal de l’Eglise locale (ou tout autre support de communication) sont des bons moyens d’informer et de solliciter l’aide des membres de l’Eglise locale.

 

3ème étape : un travail du conseil presbytéral seul

 

Elle, lui… Pourquoi pas ? Mais pourquoi ?

La troisième étape se vit au sein du conseil presbytéral. 

Un échange à huis clos, confidentiel. 

Une conversation pour échanger librement sur les personnes dont les noms ont été suggérés. 

 

A cette étape, quelques questions essentielles doivent être posées. 

 

Pourquoi avons-nous besoin d’elle/lui ? 

Que va-t-elle/il nous apporter ? 

Qu’allons-nous lui apporter ? 

En quoi son engagement au sein du CP sera un chemin d’édification pour lui/elle et pour nous ? 

 

C’est une étape décisive. De la qualité des échanges de cette troisième étape dépendra la crédibilité de l’appel que le conseil presbytéral pourra adresser à la personne. 

 

Au terme de cette étape, chacun doit être bien convaincu, au sein du conseil presbytéral, de la pertinence de l’appel qui sera adressé à tel ou telle. 

 

Et cette conviction doit être appuyée sur un vote à bulletin secret de chaque membre du conseil presbytéral. 

Si le vote est partagé, nous recommandons vivement de pas appeler la personne concernée. 

 

4ème étape : la rencontre et l’appel !

La quatrième étape du discernement, c’est une rencontre de chaque personne pressentie. 

  • Une lettre adressée par le conseil pour solliciter une rencontre avec un binôme du conseil presbytéral.
  • Prendre un rendez-vous spécifique, ne pas adresser un appel au détour d’une conversation à la sortie d’un culte ou d’une rencontre. Il faut aller voir une personne chez elle, se donner les moyens d’un échange approfondi. Si possible, organiser une visite en binôme, et non pas le pasteur tout seul ou un membre du conseil tout seul.

 

Cette rencontre repose sur 2 fondements : 

  • D’une part, la conviction que l’essentiel de ce qui se joue maintenant est dans les mains de Dieu. Après tout, c’est bien pour servir son Eglise que nous appelons ! 
  • D’autre part la certitude que, si l’étape 3 a été bien menée, celui ou celle que nous rencontrons sera sensible à dimension collégiale de l’appel. Le ‘Nous’ qui appelle, c’est l’Eglise. Ce ‘Nous’ signifie un ministère collégial, exercé au nom de l’Eglise et pour l’Eglise du Christ.
    Je préconise que cet appel soit porté par un binôme dûment mandaté par le Conseil. 

 

Quelques arguments pour convaincre…

  • Nommer les qualités, les charisme, les compétences qui peuvent être apportées à l’église.
  • Un engagement qui peut donner du sens à la vie.
  • L’exemplarité, le sens de l’engagement, pour donner un exemple aux enfants et aux générations suivantes.
  • Aider l’église à vivre et à transmettre un message qui peut changer le monde dans les défis à relever pour l’avenir.
  • Reprendre le flambeau transmis par les générations passées.
  • Approfondir sa connaissance personnelle du texte biblique, et donner de la consistance à sa foi.
  • Vivre une aventure collective, travailler avec d’autres membres de la communauté, contribuer à faire grandir l’église.
  • Découvrir d’autres dimensions de l’église, la région, l’union nationale, les églises dans le monde, l’universalité de l’église.
  • Apporter à la communauté locale des compétences, des charismes, des possibilités nouvelles de témoigner.
  • Ouvrir dans sa vie un espace au service des autres, au service d’une ambition qui dépasse complètement les dimensions de la vie personnelle.

 

Conseils pour préparer l’échange

  • Parlez-en « nous » … Nous avons pensé, nous avons réfléchi sur toi, nous t’adressons un appel.
  • Donner une durée à l’engagement souhaité. Quatre ans, c’est la durée d’un mandat.
  • Nommer les charismes, les qualités, les compétences sont reconnues à la personne que nous allons chercher.
  • Expliquer le processus d’appel, les étables préalables, et la manière dont l’élection se déroulera.
  • Expliquer le sens de l’engagement, la finalité, la vision de l’église locale ou son ambition pour les quatre années à venir.
  • Avoir un discours clair sur le temps de l’engagement, les rythmes, les exigences et les activités optionnelles.

 

Documents à remettre à la personne approchée

Transmettre à la personne appelée 

  • Les engagements pris à l’occasion de la reconnaissance du ministère collégiale du conseil Presbytéral.
  • La déclaration de foi de l’église protestante unie de France.
  • Le projet de vie de l’église locale, ou bien la vision partagée par le conseil.

 

5ème étape : en conseil presbytéral : et maintenant, faisons connaissance

Avant l’assemblée générale élective, le conseil presbytéral doit avoir rencontré tous les membres discernés ayant donné leur accord pour devenir conseiller presbytéral. 

 

Nous préconisons que ceux-ci soient invités ensemble à l’occasion d’une séance du conseil presbytéral qui précèdera l’assemblée générale. 

 

L’objectif de cette rencontre est de faciliter les liens de connaissance mutuelle et de préparer la présentation de toute l’équipe qui constituera le futur conseil presbytéral. 

 

Cette rencontre permettra de vérifier une ultime fois que l’équipe discernée est bien en phase avec la vision de l’Eglise locale et qu’elle pourra couvrir, avec les charismes de chacun, toutes les fonctions de gouvernance qui reviennent au conseil presbytéral.

 

6ème étape : et maintenant, en route vers l’AG

La dernière étape est très importante : la communication avec toute l’Eglise locale. 

Trop souvent, on entend des plaintes dans les assemblées sur une prétendue ‘opacité’ du fonctionnement et des décisions du conseil presbytéral. 

 

C’est souvent une question de communication. 

 

La liste des personnes discernées et appelées par le conseil presbytéral n’est pas secrète. 

Au contraire ! Elle doit être connue de tous pour faciliter des échanges en amont de l’assemblée générale. 

 

Nous préconisons de la publier un mois au moins avant l’assemblée générale, avec les photos des nouvelles personnes. 

 

Le point final du processus de discernement sera posé par l’assemblée générale à qui sera proposée, par un vote à bulletins secrets, l’approbation des membres discernés par le conseil presbytéral.

 

 

Guillaume de Clermont

 

 

 

             

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