« Après la longue attente »
ce sont les premiers mots d’un cantique de l’Avent (31/04 du recueil « Alléluia »)
comme une invitation sur ce chemin d’espérance !
Le temps de l’Avent, dans notre langage d’Église, exprime une attente ou mieux, une veille.
Nous attendons la venue du Sauveur. Cependant, nous pouvons nous interroger.
Qu’attendons-nous ? Quelle est notre attente ? Dans nos familles ?
Dans nos vies professionnelles ou de retraités ? Dans cette année de vacance pastorale ?
Et l’autre, les autres peuvent-ils attendre quelque chose, comme un engagement de chacun et de chacune d’entre nous ?
Face à une actualité, de plus en plus violente, nationale, internationale, sur laquelle nous baissons pudiquement les yeux.
Qu’est-ce qui nourrit notre espérance ? La réponse nous appartient !
Alors Noël, une naissance ? Noël, un début d’histoire ? Noël, un bouleversement ? Noël, une nouveauté ?
Noël, un étonnement ? Noël, c’est …beaucoup de choses !
Il y a des traditions, parfois agréables, enfantines, comme des pantoufles que l’on déposent au pied du sapin,
d’autres peut-être pesantes, subies…
Ce sont des cadeaux échangés, reçus. Ce sont les lumières, souvent outrancières, ce sont les repas, mais aussi des moments de solitude autour de soi…
C’est de la frénésie pour tout avoir « prêt » au moment voulu…
Mais Noël, n’est ce pas un commencement d’Évangile ? Jésus est là, comme un enfant peut être là, tout en faiblesse et en force aussi,
tout en fragilité, mais comme une puissance en sommeil, une puissance créatrice. Il est là, comme les enfants du monde, porteur de rêve, d’avenir et de vie.
Mais cet enfant là porte en lui l’espérance du monde.
Joyeux Noël et bonne nouvelle année d’espérance à toutes et à tous.
Rolland GREGOIRE
Ensemble – Avignon