Méditation biblique du 15 avril

Le verset de la semaine de Pâques, chez nos frères et sœurs Alsaciens-Lorrains, est tiré de l'Apocalypse de Jean, 1 / 18

 

Chers amis, chers frères et sœurs,

Le verset de la semaine de Pâques, chez nos frères et sœurs Alsaciens-Lorrains,
est tiré de l’Apocalypse de Jean, 1 / 18 :

Le Christ proclame : « J’étais mort,
et me voici vivant pour les siècles des siècles ;
je détiens les clefs de la mort et du séjour des morts. »

Notre président a déclaré, lundi soir,
que ce n’était pas lui qui détenait ces clefs.
C’est un bel effort de lucidité !
Il est bien que le personnel politique, ici ou ailleurs,
comprenne ce qu’est être ministre, c’est-à-dire serviteur,
et non pas maître…
Mais nous non plus ne sommes pas maîtres !

D’aucuns disent que nous redécouvrons
que c’est la nature, la planète, qui commande.
Quelle hérésie !
Si le virus était intelligent,
nous aurions à lui faire entendre que lui non plus
n’est pas le maître…
Nos chercheurs s’y efforcent !
La nature est créée, et non créatrice.
Le paganisme naturaliste tant vanté par les films de Disney
et autres adorateurs de Gaïa, la soi-disant Terre-Mère,
ne passera pas par nous !

« Écoute, Israël : l’Éternel notre Dieu, l’Éternel est unique. »
Nous avons l’opportunité de redécouvrir
ce que signifie l’affirmation de l’unicité de Dieu.
Dieu est créateur, et nous sommes créatures.
Dieu est autre que ce que nous croyons de lui.
Dieu est autre que le monde.
Dieu est Seigneur. Le seul !
Il nous a créés à son image, mais pas pour prendre sa place :
pour tenir la nôtre dans le monde,
pour dominer et servir,
et non pour être esclaves en croyant tout diriger…

Le Christ nous l’a montré, et « nul ne va au Père que par lui » :
dominer consiste à servir, et non à écraser et abîmer.
C’est dans le service que nous manifestons notre propre seigneurie
qui est à l’image de celle du Christ Fils de Dieu.
C’est là que nous manifestons que nous sommes vivants en lui,
enfants de Dieu grâce à lui.
C’est là que notre propre mort est révoquée par sa résurrection à lui.

Le monde nous confine chez nous, par épidémie et réglementation.
Il nous empêche de servir.
« Nous inventons de nouvelles formes », paraît-il…
Jusqu’où nos fantasmes de puissance ne vont-ils pas se nicher !
Non, ce n’est ni dans l’internet ni dans l’hôpital – certes, de bons outils –
qu’il faut nous confier,
c’est en Dieu seul,
c’est dans le « Vivant pour les siècles des siècles ».
Non seulement nous autres, mais notre société, notre monde,
doivent se retourner vers Dieu,
se détourner des illusions,
qu’elles soient économiques ou écologiques,
qu’elles soient politiques ou scientifiques,
qu’elles soient païennes ou athées.

C’est Christ qui ouvre la porte de la vie, nul autre,
ni nous, ni aucune autre instance réelle ou fantasmée.
Il nous appelle à la vie et non à la mort.
Il est ressuscité !
À nous d’en faire quelque chose dans nos existences concrètes,
nous croyants, et notre France, et notre monde.
Christ est vraiment ressuscité !
Alléluia !

En lui, fraternellement,
pasteur David Mitrani

 

 

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