Le vide de Pâques !

Le vide du tombeau au matin de Pâques ne cessera jamais de nous interroger. Il creuse la question au cœur de chacune de nos existences ; il laisse ouvert cet espace libre pour la réflexion.

Peut-être faut-il alors comprendre que la résurrection, avant d’être la possibilité d’une autre vie, est avant tout la possibilité de vivre autrement, aujourd’hui, au présent. Elle est la pensée de l’impossible. Et cela pourrait être une autre définition de la foi.

Christian Badet
Pasteur à Hyères-Toulon

La résurrection de Jésus-Christ. Un sujet qui défie notre foi sur le plan de la raison, à telle enseigne que beaucoup de chrétiens définissent leur foi non pas à partir de cet événement mais à partir de l’enseignement de Jésus. 

En effet, l’enseignement de Jésus est d’une telle profondeur et d’une telle limpidité du point de vue de la sagesse, de la moralité, de l’amour et de la fraternité pour tous les hommes, qu’il pourrait justifier, à lui seul, la foi chrétienne. 

Les premiers chrétiens aussi auraient pu faire de même, c’est-à-dire fonder leur foi sur l’enseignement de Jésus-Christ, dont le Discours sur la montagne est la plus haute expression, sans prendre aucunement en considération la résurrection de Jésus. 

Pour eux et pour leur ministère d’évangélisation, tout aurait été beaucoup plus simple. Et pourtant, ce qu’on appelle le grand paradoxe chrétien a fait en sorte que l’argument qui, sur le plan de la compréhension rationnelle, demeure le moins explicable et le plus contestable, a été considéré, par les premiers chrétiens, comme l’acte fondateur de leur foi. Tout autre événement de la vie de Jésus aurait pu être choisi à sa place et devenir la pierre angulaire de la nouvelle foi. En revanche, les premiers chrétiens, au lieu de choisir un argument fort, ont choisi un argument faible. Et pourquoi l’ont-ils fait ? Réponse : ce n’est pas eux qui l’ont choisi, mais c’est Dieu lui-même qui l’a choisi pour eux, ou, pour mieux dire, malgré eux, malgré leur incrédulité. 

Au cœur de notre histoire, il y a cette rencontre avec le Ressuscité, qui nous relève, qui nous renouvelle, qui nous console et qui est toujours la promesse d’une vie nouvelle.

Giovanni Musi
Pasteur à Antibes-Cagnes

Billets à retrouver dans « Echanges » 448 – Magazine protestant régional Provence-Alpes-Corse-Côte d’Azur

Dans plusieurs lieux de la région, le matin de Pâques est vécu … au lever du jour !

Aix

Pâques au lever du soleil

Rendez-vous à 6h45 
sur la plage de l’Ayguade

et petit déjeuner partagé

Matin de Pâques sur la plage de l’Opéra

Avant de vivre les célébrations dans leurs Églises respectives, les chrétiens des différentes communautés de Nice se retrouveront sur la plage de l’Opéra pour un temps œcuménique de prière et de louange

suivi d’un partage fraternel autour du café et des petits pains au chocolat (chacun apporte des boissons chaudes et des gâteaux pour partager).

Rendez-vous à 7h. Soyez les bienvenus ! Annulation en cas de pluie

Aube de Pâques
avec les communautés chrétiennes
du Pays Vençois

Rendez-vous à 6h30 au col de Vence
Parking au col à gauche
Même en cas de pluie

ensuite petit déjeuner sur place
 (apporter boissons chaudes et croissants)

Marseille : Samedi 20 avril – 14h-20h – Lecture oecuménique des évangiles devant le parvis du protestantisme, 15 rue Grignan 6^ème 

Salon-de-Provence : Dimanche 22 avril – 12h – Proclamation œcuménique de la Résurrection sur le parvis de la Collégiale Saint-Laurent

Un culte de Pâques, avec Sainte-cène,
est vécu dans toutes les paroisses de l’Eglise protestante unie en Provence-Alpes-Corse-Côte d’Azur

Pour connaître les lieux et heures visitez les sites des Eglises locales