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BàBâR : Bible à Bâtons Rompus.

Année 2021-22

Ce qu’il reste des archives de BàBâR :

De janvier à juin 2019                Mai Juin 2020     

de septembre à décembre 2020        De décembre 20 à juin 21        

Nous nous rencontrons chaque vendredi au Vieux Temple, entre 12 h 30 et 14 h

Nous lisons la Bible… au fil de nos réflexions échangées ! (ou – si vous préférez – … à bâtons rompus !)

On peut apporter son sandwich …   Nous contacter par courriel

Bienvenue ! 

 

La suite du programme

(Janvier 2022) (clic)

   

NB : Nous nous retrouverons dans trois semaines, à savoir le vendredi 13 mai

Vendredi 22 avril 2022

  • Nous avons lu le chapitre 20 puis le chapitre 21 du livre des Actes.
  • L’incident évoqué au verset 9 fait penser à la résurrection de Lazare, mais en beaucoup plus simple. Nous dissertons autour du sens du mot « relever ».  La résurrection vient du mot grec qui signifie « action de se lever ». Cette évocation de la résurrection nous fait penser à l’exécution de Jean par Hérode car Jean lui reprochait une vie dissolue qui peut être rapprochée de la parabole où Jésus raconte l’histoire de cette femme dont les maris successifs  meurent ….
  • On se pose la question de savoir si tous les compagnons de Paul étaient juifs.
  • Au cours de ce troisième voyage, Paul évite Ephèse et envoi chercher des anciens (verset 17). Il semble qu’Ephèse ne lui ait pas laissé que de bons souvenirs !
  • À chaque départ, les mises en garde de Paul, les dernières paroles, provoquent des larmes. L’émotion clairement exprimée
  • Au verset 22, Paul se donne des obligations. il croit avoir un « contrat avec le Saint-Esprit », et avance vers Jérusalem, « sans savoir ce qu’il lui arrivera ». [Jérusalem c’est son passé et aussi la conversion des païens ce qui ne respecte pas trop la théologie de Jacques]
  • Verset 26, nous butons sur la phrase ” je suis pur du sang de vous tous” En attendant une meilleure réponse de Christian nous suggérons que certains disciples ont pu être victimes dans des actions ordonnées par Paul et celui-ci explique clairement qu’il n’a exposé que les desseins de l'(au verset 13 du chapitre 21 “ je suis prêt à mourir pour le nom du Seigneur Jésus-Christ”)
  • Nous lisons le chapitre 21.
  • Les étapes sont précises aussi bien les lieux que la durée ou les rencontres.
  • Verset 19 et 20 Paul raconte ses exploits puis les disciples de Jérusalem évoquent les milliers de Juifs qui ont cru ! Pour montrer que les propos de Paul vrai, il est invité à respecter clairement un rite juif de purification.
  • Pourtant le rituel de la tonsure a été sans effet !
  • À Jérusalem c’est la populace qui semble avoir le pouvoir (Après Rome bien sûr!)
  • il semble que c’était un lieu propice aux fake news!

Vendredi 15 avril 2022 

  • Nous lisons les versets 1 à 20 du chapitre 19
  •  le contexte de l’époque est que tout va mal ! Paul annonce qu’on est bien dans un tunnel, mais qu’il existe une ouverture : Jésus-Christ !
  •  Ce message rencontre des résistances. Pourtant Jésus-Christ nous amène à porter ce message au milieu de tous et là où ça va le plus mal ! une parole d’espérance très difficile à assumer!
  •  Jean a eu du succès puis un peu moins. ses disciples cherchent un autre Rabbi. Jean annonce un baptême de repentance, une  réactualisation d’un rite initiatique du judaïsme.
  •  Dans ce baptême, le baptisé a une part active! Le baptême de Jésus est un baptême de pardon, le baptême du Saint-Esprit. c’est le signe que notre salut nous est donné, qu’il n’y a rien à faire sinon… accepter !
  • Paul et ses disciples vivent une confiance qui est communicative. ce qu’ils vivent les a changés, et la vie de Paul en est  le plus clair exemple.
  •  Ce qui compte dans les  guérisons,  ce n’est pas l’effet spectaculaire, mais c’est l’effet du soin, de l’empathie. quand Jésus guérit, il est en empathie.
  • Au verset 13, on retrouve la situation de Simon le magicien. Leur abus vient du fait  qu’ils croient que seulement quelques formules suffisent. Le résultat attendu est plutôt qualitatif. le Saint-Esprit est ce qui permet d’aérer les croyances (Cf.  mon joug est léger et facile à porter !)
  •  à partir du verset 23 ce n’est pas une dénonciation des divinités étrangères de la part de judéo-chrétiens. Le texte relate une rencontre difficile, sûrement motivée par les politiques de la ville ( les Juifs en sont souvent victimes).
  •  Ces dénonciations évoquent pour nous Poutine accusant les Ukrainiens de nazisme!
  •  Au verset 35, le  secrétaire (le deuxième personnage de la ville) permet de trouver un compromis. Le mal ne vient pas d’ailleurs, il vient des humains.

Vendredi 8 avril 2022 

  • Nous lisons le chapitre 18 des Actes.
  • On fait tout de suite un parallélisme aux versets 14-16 avec l’arrestation de Jésus et l’attitude de Ponce Pilate, même si la fin est différente.
  • Pourquoi s’en prendre à Sosthène ( qui n’a rien fait!) alors que Cristus croit au Seigneur! (Être président du CP à cette époque semble risqué)
  • Il est ici question de nombreux personnages dont les noms s’entrechoquent, des noms romains,  des noms grecs, tout se mélange, on peut voir ici que la vie de Paul n’est pas du tout simple qu’il rencontre beaucoup d’opposition de partout, aussi bien des Juifs que de la population.
  • Ce texte relate du vécu, ce sont des informations en vrac, pour y trouver du sens il faudra mettre de  l’ordre ! 
  • On peut remarquer que l’empereur Claude prépare ici les persécutions de Néron.
  • Au verset 6 Paul dit clairement qu’il va se consacrer aux païens. Est-ce une fuite du monde juif ?
  • Au verset 18 nous ne comprenons pas cette histoire de vœux pour lequel Paul se fait raser la tête. Serait-il aussi païen? Ou bien un Naziréen (inversé!)?
  • Ce qui est sûr c’est que Paul fait un sacré voyage! Aussi bien au plan de la longueur que de la durée! 
  • Les versets 24 et suivants nous présentent Apollos, qui semble quelqu’un d’exceptionnel. Aussi bien par son apprentissage initial seul, que par sa capacité à acquérir une formation complète, et surtout l’utiliser pour argumenter avec les Juifs.

Vendredi 1er avril 2022 

  • Aujourd’hui nous n’avons pas suivi les consignes de Christian, nous avons préféré nous lancez tranquillement dans le chapitre 17 des actes.
  • Nous lisons les verset 1 à 15 :  dans chaque période de troubles le souci de tous est de mettre Paul  en sûreté.
  • Les comportements des Juifs de Thessalonique nous font penser à des situations qui sont fréquentes en France. On y voit des fake news, des manipulations de foule, des lynchages, (Ils veulent mener Paul “devant le peuple”). On assiste à des argumentations polémiques, en filigrane on sent un pouvoir qui est à défendre! Un peu comme nos manifestations de rue! Est-on dans du religieux ou du politique? 
  • Heureusement les Juifs de Bérée sont plus compréhensifs ! Ils n’hésitent pas à chercher dans les textes pour savoir en quoi cette doctrine est bien conforme aux écritures. Mais les thessaloniciens,  utilise leur “Black Bloc” pour prolonger leurs actions destructives à Bérée.
  • Ces combats de rue n’empêchent pas les adhésions …Et même, côté grec, ils recrutent des femmes “Distinguées” !
  • Verset 16 à 34, à  Athènes, Paul met en œuvre ses talents  d’évangélisateur. Il excelle dans le retournement de ce “dieu inconnu” qui peut être considéré comme une périphrase désignant l’Éternel! 
  • Paul est très malin, il jongle avec les diverses religions et philosophies locales 
  • Le verset 29 est dirigé contre les représentations….Qu’en avons-nous donc fait ?
  • Nos échanges divergent, nous parlons de nos divers points de vue religieux, nos diverses relations à la foi,  aux dogmes. 
  • En cette saison, il nous est difficile de ne pas glisser vers des bavardages politiques … nous avons même pu conclure que les programmes politiques servent surtout à échanger entre citoyend, un peu comme barbar utilise la Bible!

Vendredi 25 mars 2022

  • Nous sommes des humains” au verset 15 du chapitre 14.  Ici par exemple, Paul et ses amis semblent se remettre en cause tout en tenant compte de l’avis des autres.
  • Chapitre 15, le verset 16 nous parle de la communauté-témoins (le petit reste des témoins!) les Juifs n’ont jamais été prosélytes. Ils annoncent un Dieu unique pour eux-mêmes c’est tout! Dieu nous a choisi pour être un peuple-témoin ( comme il est des appartements témoins).Il nous demande d’être correct, c’est tout ! L’universalisme Juifs se décline autour de la notion de « reste d’Israël », depuis toujours, dans le respect des autres modèles. Ce peuple si souvent victime, ne cherche qu’à vivre en bon voisinage!
  • L’ensemble du texte nous fait voir un bon consensus, mais à la fin, ils se  séparent !  est-ce un premier schisme?
  • Au verset 39, Barnabas et Marc partent d’un côté, Silas et Paul de l’ C’est une solution qui permet de surmonter une atmosphère trop tendue, sans éliminer une des positions. 
  • Ce n’est pas une exclusion, mais une excommunication ! mais on reste encore dans l’idée de”petit reste”.
  • Nous lisons le chapitre 16 jusqu’au verset 11.
  • Paul pratique la circoncision, simplement dans le souci de ne pas choquer les Juifs.
  • La vision qui est décrite et une façons d’illustrer la vocation de ce petit groupe. il n’avance pas au gré de leur imagination mais suivent un appel!
  • Verset 11 à 13:  ce sont des colporteurs!  Lydie se convertit, il en est donc de même pour toute sa maisonnée. Ce sont les règles tacitement admises dans toute la maison. Cela correspond à la volonté de partager un bienfait avec les autres membres.
  • Verset 16 à 40 on lit une accumulation condensée de nombreux faits. Mais le message est de montrer q’il y a une ouverture même là où  tout n’est que noirceur !
  • Le tremblement de terre évoque les évangiles, la mort de Jésus. 
  • La femme Python se pose en propagandiste de Paul et espère peut-être en tirer un profit. Cet incident mineur, justifie la mise en prison des apôtres. 
  • Verset 27” il allait se tuer”, dans cette histoire encore c’est le lampiste qui va prendre …

Vendredi 18 mars 2022

  • Nous avons supposé que les chapitres 13 14 15 du Livre des Actes étaient lus !
  • Nous avons essayé de voir l’évolution de la vocation de Paul entre le chemin de Damas, qui était en coup de foudre, et son évolution radicale et lente à digérer (aussi bien pour lui que pour ses auditeurs) avec de nombreux aller-retour et diverses étapes. 
  • Le récit de Luc respecte le temps nécessaire à la prise de fonctions de Paul.
  • Par exemple, nous verrons entre les deux premiers discours toutes les différences ! De façon concomitante l’auditoire change;  au début ce sont des Juifs plus loin, des païens. Le discours doit être adapté.
  • Jérusalem représente la collégialité, le lieu où l’on partage les problèmes et des  décisions.  On voit ici combien les textes de Luc sont proches des événements : ce qui importe, c’est la vie!
  • Au début du chapitre 13, verset 1 à 3, Saül  seconde  Barnabas. Au verset 9, c’est la première fois qu’il est appelé Paul. Au verset 13 Jean revient à Jérusalem! Il semble que cet acte traduise une dissidence dans cette première mission. On peut imaginer que Jean va montrer son attachement à la mission vers les Juifs et ne suit pas le mouvement de Paul et de Barnabas. On retrouve un écho de cette tension à la fin du chapitre 15 autour du verset 57. Mais on ne connaît pas les raisons de ce différend.
    • Pierre V. se demande à quel moment on doit “dire non” ?
    • Myriam apprécie que, Malgré leurs différends, ils continuent à se dire frères.
    • Nous discutons un moment autour de la notion de serviteur. Être serviteur de quelqu’un ce n’est pas être son esclave (même si l’esclave est un serviteur!) .Quand on accepte de servir, on accepte d’être un homme, humble grain de sel. Ou comme l’écrit Levinas, “celui que je sers m’est tellement essentiel que je le place presque au-dessus de moi!”
    • On se demande le sens du jeûne, en particulier quand il est écrit “ Alors, après avoir jeûné et prié …” (Cf. Actes 13-2 et 13-,3).C’est une façon de dire” je laisse les influences extérieures en dehors de moi”  ou bien “je me nettoie de ce qui est négatif à moi”. ce n’est pas seulement un exercice ou une ascèse. On jeûne pour se libérer!
  • Chapitre 13 à partir du verset 13 le  premier discours de Paul est une catéchèse concentrée, à destination d’un public en rapport avec le judaïsme.
  • Le deuxième discours de Paul chapitre 14 à partir du verset 8  est une prédication qui s’articule non plus autour de la vie et de l’ œuvre de Jésus mais autour du sens qui en découle : On ne peut pas utiliser les écritures, ni Dieu, ni Jésus-Christ comme un porte-drapeau de nos actions.

Vendredi prochain nous reviendrons sur le chapitre 15 en particulier les délibérations du collège de Jérusalem et si vous avons le temps commencerons le chapitre 16

 Vendredi 11 mars 2022

Nous lisons les 4 extraits prévus : Luc 11, verset 9 à 13  –   luc 12 verset 11 à 12  –  actes 9 verset 26 à 31  –  actes 10 verset 44 à 48.

  •  Dans ses écrits Luc crée une dynamique. On voit qu’il se passe quelque chose d’essentiel au cœur de l’Évangile !
  •  Les disciples ne sont pas envoyés nus ils ont bien sûr le souvenir de Jésus-Christ mais aussi la certitude de la présence de l’Esprit Saint.
  •  Dans un deuxième temps, l’église va devenir témoin de l’amour ineffable de Dieu. Les gens sont soucieux, il y a parfois des guerres : nous avons une responsabilité devant ce monde, nous pouvons apporter une parole qui ouvrent qui réconcilie.
  •  Pierre comme représentant des Juifs, Paul celui des païens n’est qu’un schéma. Les personnages fourmillent. C’est une histoire qui concerne tout le monde. il y a une rencontre permanente des gens entre eux. Bien sûr il y a aussi des frictions mais pas uniquement! Songeons que le christianisme a commencé dans le judaïsme.
  •  Le verset  31 d’Actes 9 nous rappelle que l’essentiel est d’aller vers les autres! Dans ce message il y a aussi une place pour les non-juifs.
  •  On peut dire que l’œuvre de Luc est hors norme, elle met ensemble toutes les missions de chaque acteur de la bonne nouvelle.
  • Jésus n’a jamais voulu créer une église, Paul annonce une bonne nouvelle à des gens qui n’arrivent pas à trouver le bonheur. L’existence de problèmes entre les uns et les autres ne fait pas obstacle. Les problèmes commenceront plus tard au 3e siècle avec le Constantinisme et puis ça s’est durci ! Aristote a  permis une couleur philosophique à la lecture des évangiles. Puis Thomas d’Aquin a structuré le tout en un système qui a donné à l’église l’ossature de son pouvoir.

Nous évoquons le “parler à la langues”, (on devrait dire « en langage » !) :

  •  La langue, le langage, est une façon d’échanger, un discours ouvert recevable par l’autre, qui abat le mur d’incompréhension et de haine. Ce n’est sûrement pas une langue fermée entre l’esprit et un homme. Dans la Bible, cela se passe en présence de l’Esprit c’est la vie qui domine pas les systèmes

 Le passage du nom de Saül à Paul: le nom « Saül » évoque celui qui pense être choisi de Dieu. C’est le nom du premier roi d’Israël, c’est un nom flatteur. Paul signifie le petit (Paul s’appelle lui-même l’avorton!). il est un témoin parmi des autres.

Nous nous retrouverons le vendredi 11 mars, même lieu, même heure !

Vendredi 18 février 2022

Nous lisons dans acte 9 à partir du verset 17.

  • Nous admirons la précision du texte: tout est dis sans fioritures !
  • Par le baptême, Paul va devenir un homme nouveau.
  • Paul descendant dans un panier du haut des murailles de Jérusalem nous fait rêver. C’est une image de l’Ancien Testament et aussi du cinéma!
  • Au verset 31, le nom Enée  évoque ce troyen à l’origine de Rome.  Ici nous assistons à un miracle qui déclenche des conversions.
  • Le nom de Tabitha (La Gazelle), souvent usité aux USA, et ici l’objet d’une résurrection, qui déclenche la foi de beaucoup.
  • Ici Pierre fait comme Jésus, il guérit les malades, il relève de la mort.

Nous poursuivons par le chapitre 10

  • Corneille c’est le nom francisé de Cornélius, clairement romain.
  • Au verser 47 Pierre a du mal à accepter que Dieu donne le Saint-Esprit à des païens! mais il constate le fait et en tire des conséquences : Il baptise des païens.
  • Comment reconnaît-on le Saint-Esprit? Ces versets sont assez vagues. Il y est aussi question de « parler en langues », ce qui ne convient pas à tout le monde, cela peut ressembler à de la supercherie ! On peut se référer à 1 Corinthiens 14 verset 2 “Celui qui parle en langue ne parle pas aux hommes, mais à Dieu » Acte 2, verset 1 à 12 (La Pentecôte) “ (v3)Ils furent tous remplis de lEsprit Saint et se mirent à parler en dautres langues ….(v6) Chacun les entendait parler dans sa propre langue”.

Dans l’élan, nous lisons le chapitre 11

  • Le débat autour de la possibilité d’accueillir les païens (Qui débouchera sur la rupture) fait rage à cette époque.
  • Nous notons une claire répétition des événements mais cette fois-ci devant les autorités de Jérusalem. Progressivement le clou est enfoncé: le Saint-Esprit est pour tous!   Michel

Vendredi 11 février 2022

Un bref retour sur l’histoire de  l’eunuque éthiopien:

  • plusieurs passages des actes ou même des Evangiles mettent en scène des gens qui ne sont  ni juifs ni chrétiens. Cest nombreux passages montrent que le témoignage peut-être rendu par des non-juifs, par des non-chrétiens. C’est un peu contradictoire avec notre époque aux réflexes identitaires forts! Il s’agit d’une vocation universelle, sans être uniforme!
  • Apparitions d’ange, comme références à des songes nous rappellent que Dieu est vraiment présent, dans ce groupe qui ne sait pas encore ce qu’il est en train de vivre

nous lisons actes chapitre 9

  • Les versets 1 et 2 évoquent un livret d’opéra, avec des arrêts et des pauses, il se passe des choses extraordinaires et Luc a exagéré le trait volontairement avec la volonté de faire ressortir les faveurs de Dieu en Jésus-Christ.
  • Damas est au centre de la culture régionale avec une bibliothèque aussi fameuse que celle d’
  • “la Voie »désigne la conduite par excellence qui désignera plus tard les chrétiens.

Verset 3 à 9. Quelques mots anodins doivent retenir notre attention:

  • verset 3 :  soudain.   verset 4 « la voix ».    verset 5 : Seigneur… Ici Jésus correspond à Dieu, ce que Saül  n’admettait pas! 
  • Le “ je suis Jésus” est une révélation ! Cette affirmation est unique dans la bouche de Jésus dans le Nouveau Testament. 
  • Le verset 5  sape la résistance de Saül. C’est un rajout qui alourdit le texte. 
  • Le verset 6 “relève toi” invite à un parallèle avec les récits de Pâques.   un geste de Jésus, favorable à  Saül a eu lieu !.C’est un relèvement contre toute forme de mort.

Chapitre 10, les versets 10 à 19, Saül ( Paul) a besoin d’être initié!

  • verset 11,” la rue Droite”, maintenant c’est simple! 
  • Verset 12 Saül a une vision d’ Ananias veut mettre en garde le Seigneur et lui explique les dangers que courent “ceux qui invoquent le nom de Jésus”.
  • Au verset 15 et Sq.  l’injonction “va !” rappelle à Ananias que sa vocation n’est pas de défendre Jésus, mais que la vocation de Saül est tournée vers les nations,  vers Israël, en résumé vers tout le monde!
  • C’est un texte de la fin du premier siècle, les débuts de l’église, et on y trouve une trace de  Trinitarisme. 

Vendredi prochain finirons la lecture du chapitre 9. 

 

Vendredi 4 février 2022

Le texte de Christian, comme préparation à la séance

  • Nous lisons Luc 10 des versets 25 à 37, l’histoire du Samaritain.
  • Pourquoi le Samaritain s’est-il penché vers cet homme?  Une réponse: il a vu un autre lui-même !
  • Nous évoquons la mort, il y a quelques jours, de cet homme, une nuit dans une rue passante de Paris. Nos difficultés personnelles à donner, et à limiter le niveau du don tout en considérant cet autre, comme une personne, simplement par quelques mots. Sommes-nous capable de nous faire le prochain d’un tel homme ?
  • En filigrane : » doit-on rester entre juifs, ou s’ouvrir aux païens? »
  • On oppose les versets 31 et 32 : ” il vit et passa  outre”  et le verset 33 : ” il vit et eut compassion”
  • On ne sait rien du blessé,  c’est un voyageur, les trois autres sont sûrement du coin. il est peut-être juif, mais personne ne le sait. Seul le Samaritain ne se pose pas la question!
  • On essaie de distinguer entre pitié, sympathie, et compassion. Dans la compassion, il n’y a pas de barrière!
  • Au début de ce passage, il y a une « question d’école », dont l’auteur attend une réponse théologique. À la fin Jésus a recentré son interlocuteur sur l’action pratique. On évoque la foi et les œuvres,  la distinction entre l’amour et les « actes » d’amour (plutôt que des preuves !)
  •  Nous lisons acte 8 verset 26 à 40, l’Eunuque.
  • Tout au long de ce texte, Philippe obéit à l’Esprit Saint, jusqu’à sa disparition à la fin.
  •  L’eunuque est un haut fonctionnaire, peut-être juif, certainement un craignant Dieu. 
  • Il lit un texte qui annonce un Messie, Serviteur Souffrant, or la grande majorité des prophéties annonce un messie royal, puissant, en gloire.
  •  Prenant le texte comme une balle au rebond, Philippe annonce la bonne nouvelle de Jésus-Christ.
  •  L’eunuque sait-il ce qu’est un baptême?
  •  Ici Philippe se fait le prochain de l’eunuque mais tout le long il est guidé par l’Esprit Saint. il franchit ainsi un grand pas vers la séparation d’avec le judaïsme !
  • … Et nous, comprenons-nous ce que nous lisons ?                 Michel

Vendredi 28 janvier 2022

Christian étant là, il a pu … « nous éclairer » !

  • Nous avions déjà lu les chapitres  Actes 6 et 7.
  • C’est un catéchisme qui s’appuie sur des textes connus de l’Ancien Testament, un rappel très long de l’histoire du peuple d’Israël. une histoire traversée par des interventions de Dieu, depuis Abraham jusqu’à Jésus.
  • La partie qui évoque les veuves délaissées, fait ressortir l’essentiel: pour une fois des femmes sont prises en considération, et plus particulièrement des veuves.
  • Le message que veut nous faire passer Luc est toujours la même chose: pour celui qui se sent appelé à témoigner, la charge est très lourde !
  • La bonne nouvelle ne peut s’incarner que si on la prend au sérieux. c’est un message vers ceux qui se sentent appelés, ceux qui font Eglise, et qui souvent ne sont pas à la hauteur!
  • nous revenons sur l’histoire  de Ananias : cette parabole est à rapprocher de la phrase de Jésus qui dit : « [dans cette situation], mieux vaut se couper une main ou s’arracher un œil.» Ou bien, « que votre oui soit oui… » ce sont chaque fois des appels à la loyauté, à la cohérence avec soi-même, à être plus pertinent! On n’est pas obligé de répondre à l’appel, mais, si on veut répondre, il faut savoir que ce sera difficile et qu’il faudra être loyal, honnête, correct.  La parenthèse Ananias, montre que l’attitude de Joseph (Actes 4 v 35) n’est pas forcément la règle générale !
  • Dans son discours, Étienne retourne la formule “nos pères” contre ceux qui sont les grands témoins et qui pourtant refont ces mêmes erreurs ! Il s’adresse à tous ceux qui ne sont pas loyaux, honnêtes, corrects, aussi bien les Juifs que les disciples!
  • Une formulation de son message pourrait être: « rien ne changera si vous ne changez pas ! »
  • On est plus souvent dans nos convictions que dans la foi, car c’est plus confortable! la foi est un excédent, hors du champ des convictions. Dans un credo on peut distinguer deux choses: le cri de la foi ( exemple: l’Éternel est mon berger!) et le discours  théologique qui vient après.
  • Lire la Bible ce n’est pas simple, mais il y a toujours une petite lumière… qui peut aussi vous remuer !
  • La Bible s’adresse à tout le monde, mais en même temps, il vaut mieux la lire à plusieurs ! 
  • Le plus triste, c’est que l’Église qui a vocation de nous éclairer nous a souvent obscurci en mêlant ses intérêts propres, la politique, etc.                Michel

Vendredi 21 janvier 2022

Lire l’annalyse de Christian sur Actes 5 1 à 11

  • Nous avons lu Actes 5 1 à 11 puis les quelques versets qui précèdent, ensuite le texte de Christian, et nous avons terminé en lisant la fin du chapitre 5

 Nous nous sommes posé diverses questions à partir de ce texte:

  •  Que signifie donner ? Il est clair que tout le monde ne peut pas ! Quel est l’intérêt de donner l’impression à ses frères qu’on est généreux ? Quelqu’un fait-il pression sur chacun ? Que gagne celui qui fait un don ? (dans sa relation avec la communauté !)
  •  De quoi Ananias est-il mort ? il n’est pas mort du fait de la volonté de la communauté ! Mais est-ce vraiment la main de Dieu ? Est-ce une crise cardiaque ?  Non car un peu plus loin Pierre prédit la mort analogue de la femme !
  • Pourquoi Pierre dit-il qu’il a menti à Dieu? Pierre ne mélange t-il pas la communauté et Dieu ? Mentir à l’église, est-ce mentir à Dieu? Et puis « mentir » n’est pas un interdit des Dix Paroles !
  •  Annanias a-t-il agi par conformité au monde, au lieu d’agir par conformité à la communauté ?  On dira que sa décision ne vient pas du cœur !
  •  Ce texte montre que la construction de la communauté ne se fait pas simplement!
  •  Peut-on voir un lien avec le communisme ? Le christianisme serait-il quelque part un totalitarisme ?
  •  À l’époque de ces événements, la communauté n’est pas encore l’Eglise, elle ne le sera que plus tard avec l’arrivée des Pagano-chrétiens. Ce n’est pour l’instant qu’une secte juive au même titre que les autres.
  •  Nous acceptons que ce genre de texte ait vraiment une action fédératrice ! 
  • Nous aimons y voir une parabole, ce serait le moindre mal ! On peut donc continuer à vivre comme si de rien n’était ! 

Même si nous n’avons pas trop su entrer dans un discours théologique, nous avons eu quelques échanges qui ont permis de clarifier les idées et d’éclairer l’analyse de Christian.

Vendredi 14 janvier 2022

Nous lisons : LUC 22/39-46

QUEN EST-IL DES VERSETS 43-44 DE LUC 22 ? (Texte 11bis de Christian)

  • La question de la présence ou non de ces deux versets dans ce qui serait le texte originel (?) de Luc est un célèbre cas d’école qui appelle plusieurs approches.
  • Pour apporter quelque éclairage à cette question sur la validité des versets 43-44, je me réfère à ce qu’en dit François Bovon bibliste néo-testamentaire grand spécialiste des oeuvres de Luc.
  • La critique externe, qui porte sur la nature, le nombre et la datation des manuscrits, est partagée. Parmi les plus fameux et qui font autorité les uns les ignorent tels le papyrus Bodmer, et l’Alexandrinus ou le Vaticanus, tandis que d’autres les connaissent tels le codex Sinaiticus, celui de Bèze, ou un fragment très ancien (Ille s.) en onciales. En résumé, ces versets ne sont pas très connus semblent-il des communautés égyptiennes alors qu’ils le sont parfaitement en Syrie.
  • Il est donc sûr, du point de vue de la nature, du nombre et de la datation des manuscrits, que l’authenticité de la version courte comme de la version longue qui font autorité dès le milieu du Ile s., sont d’égale valeur
  • La critique interne ne permet pas davantage de trancher. Qu’elle porte sur le style et l’on s’aperçoit que la structure chiastique (croisée) de la péricope fonctionne dans sa version sans les deux versets comme dans sa version avec. Qu’elle porte sur le vocabulaire longuement épluché, les résultats sont tout autant partagés. Nombre de mots, d’expressions sont en usage chez Luc. Mais d’autres sont des appax, ils sont uniques, même dans tout le Nouveau Testament, comme combat, angoisse, sueur, caillot.
  • On a aussi étudié la théologie interne de ces versets. François Bovon, comme il le dit lui-même, estime que Luc n’a ni créé, ni ignoré l’épisode. Pour lui, le bloc Luc 22/15-46 provient du Bien propre de Luc et il contenait les versets 43-44.
  • Les biblistes sont partagés et on les comprend, commente François Bovon qui avance des arguments pour dire que l’absence des versets 43-44 de tant de manuscrits relève peut-être d’une influence de Marcion, et leur présence d’une opposition ouverte au marcionisme.
  • En fin de compte, il semble bien que ce soit des oppositions doctrinales – et donc de théologies systématiques plus que bibliques – qui soient en cause. Ces versets auraient été ajoutés pour souligner la nature humaine de Jésus, en un temps où le docétisme qui affirmait que Jésus est un Dieu qui a l’apparence d’un homme, était très influent.
  • Alors qu’ils auraient été retranchés parce qu’à cette même époque (Ile s.) ils choquaient les croyants qui cherchaient leur réconfort dans la Seigneurie du Fils ressuscité, victorieux, Verbe divin.

Vendredi 7 janvier 2022

  • Un texte de Christian à propos du LIVRE DES ACTES /ACTES 4/23-37 ET LUC 22/39-4

ENSEMBLE, DANS L’ADVERSITE ET CONTRE LA TENTATION ICI

  • Un 2ème texte, une petite suite de réflexions pour accompagner et contextualiser nos lectures et études bibliques. ICI
  • Ci-dessous, le CR d’Anne-Marie :
Actes, 4/21-37
  • Il ne faut pas perdre de vue le contexte, très difficile à cette époque. L’écriture (une vingtaine d’années après les événements) se situe après la chute de Jérusalem.
  • Le religieux et le politique sont constamment mêlés. Jésus tente de les distinguer (le problème de l’impôt à César). Il se défend fréquemment de la tentation du Messie royal, politique. Judas Iscariote est un déçu du courant zélote. D’autres apôtres ont le même espoir (on le voit à leurs questions).
La prière.
  • Après le retour de Pierre et Jean de leur arrestation, le groupe se retrouve dans la prière. Ils font communauté « un corps et une âme ». Et c’est décrit comme une nouvelle Pentecôte. cf verset 31 : « Ils furent tous remplis de l’Esprit Saint et disaient avec assurance la parole de Dieu ». Leur local tremble.
  •  Cependant, ils ont compris que la prière n’agit pas seulement sur le plan spirituel, mais sur le plan matériel : la prière est action, un engagement de tout l’être. D’où la mise en commun de leurs ressources.
  • Tableau du christianisme primitif : pauvreté, partage : 
    • C’est un modèle que l’on trouve à la naissance des ordres monastiques, ainsi que dans les mouvements de réforme du christianisme, comme les Vaudois ou les Cathares.
    • Voir Luc, 22/39-46. La prière de Jésus au Mont des Oliviers. 
    • Jésus est seul pour prier. Or, la prière doit être avec les autres, qui lui font alors défaut.
    • cf le Kadish, prière des morts : c’est un acte communautaire (il faut au moins dix personnes pour le dire). Anne-Marie

Vendredi 10 décembre

En guise de préparation, un autre texte de Christian

  • Nous lisons le chapitre 3 des Actes à partir du verset 11.
  • Cest une époque terrible. au lit ici la capacité des premiers chrétiens à interpréter leur résistance comme une résurrection du peuple juif. ils arrivent ainsi à traverser cette période difficile avec confiance sans se limiter à se lamenter, conscient de pouvoir trébucher sans que ce soit une entrave à leur action
  •  Les versets 11 à 16 : contrairement à Simon, Pierre ne considère pas que la guérison du paralytique soit son œuvre. Il montre ainsi que ces événements renvoient à autre chose, un enseignement qu’il a reçu. Cest une particularité de la foir de renvoyer toujours à autre chose, comme la parole de Jésus” ce nest pas moi,… cest mon père!”. C’est aussi à placer dans la lignée des précautions juives contre le désir d’idolâtrer.
  • Cest un texte écrit après les événements, très synthétique, qui prend parfois une forme dogmatique, mais où la foi doit être interprétée comme confiance, et non comme un credo.
  • Au verset 16  ”cest par la foi en son nom”, “Son nom” désigne tout ce que représente Jésus Christ.
  • Verset  17 , Lignorance peut-être lignorance des choses du Christ ou bien “vous ne pouviez pas savoir que ce nétait pas nous!”
  • Le verset 18 cest du catéchisme !
  • Dans le judaïsme on trouve 2 aspects du Messie; Aussi bien celui qui rétablira Israël,  que le serviteur souffrant, témoin de lamour fou de Dieu.
  • Ou verset 19 le deuxième retournement peut signifier “retourner toutes ces choses dans votre cœur”  … et que ce soit un mouvement continuel ! 

Vendredi 3 décembre

  • Nous lisons, ou plutôt relisons, le chapitre 15 de luc, les verset 11 à 32, le père et ses deux fils. 
  • Nous faisons encore un rapprochement avec Genèse 4, l’histoire des deux frères,  et Christian nous fait remarquer que les textes de la Genèse peuvent être interprétés comme des hypothèses proposées par les rabbins afin d’en tirer les conséquences. Dans le monde juif il y a une vraie passion pour le débat !
  • Ainsi considérée, la création est encore à accueillir!  Nous sommes encore dans le Tohu-Bohu,  la création n’a alors rien à voir avec du « clé en main »!
  • La parabole de Luc est l’histoire d’un père et de ses deux fils qui sont donc frères. Ce père ne fait aucune différence entre ses deux enfants, il est généreux avec les deux. Pourtant entre les deux c’est tohu-bohu! 
  • Ce père donne l’image d’un Dieu respectueux de chacun, ce n’est pas un Dieu qui ordonne. Il se manifeste au milieu du désordre de ses enfants. Il court (ce qui ne se fait pas!). Dieu est celui qui court au-devant de nous
  • Dieu est équitable! C’est nous qui avons des préférences! Son objectif et de faire qu’on puisse se retrouver avec soi et avec les autres. 
  • La famille est essentielle dans le judaïsme. Chacun sait ce qu’est un frère.
  • On peut penser au symbole de Pentecôte: les flammes réunissent et en même temps distinguent.
  • On peut faire une comparaison avec Philippe et Simon dans les Actes. Quelque part aussi ce sont des frères distingués seulement par leur prise en compte de l’humanité, deux façons différentes d’être dans la vie. Ici la figure du père qui va les « rapprocher », c’est l’esprit saint.
  • Ces deux textes montrent un dieu qui cherche le meilleur pour nous, c’est là qu’est le miracle!     Michel

Vendredi 26 novembre

  • Nous lisons dans  l’évangile de Luc chapitre 15 versets 11-32
    L’interprétation habituelle de cette parabole est que Dieu accueille tout homme.
  • Ici les frères ne se sont pas retrouvés mais le père a retrouvé ses deux fils.
  • Nous discutons autour de l’injustice, ressentie ou non. 
  • Le ressenti d’injustice entraîne l’humiliation et la souffrance. le ressentiment ronge de l’intérieur! La question est comment peut-on s’en sortir?
  • Ici, ce sont les paroles du père qui aident le fils aîné à se sortir de ce ressentiment, en mettant à plat les choses matérielles, et en distinguant le” tout est à toi” de la nécessité de rendre aujourd’hui, une vie sociale à son  frère.
  • Cette parabole montre ce qu’est la justice de Dieu. Elle est fondée sur l’amour, ce qui donne une autre dimension que le côté nécessairement comptable de la justice humaine.
  • Cela évoque pour nous Genèse 4 l’histoire de Caïn et Abel. Ou bien la parabole du publicain et du philistin. ou encore Histoire de Joseph tenu pour mort mais qui revoit son père.
  • Dieu n’abandonne pas Caïn,  même assassin, il reste aimé de Dieu. 
  • Une différence c’est que Caïn se retourne contre son frère alors qu’ici l’aînée s’attaque au père.

Vendredi 19 novembre

Le pdf du texte N° 8 de Christian, pour préparer la séance de ce 19 novembre.

Nous lisons dans le livre des Actes au chapitre 8 les versets 5 à 25.

  • Mais qu’appelle-t-on” magie”?  aussi bien la pratique des chamanes,  des magiciens,  des sorciers,  des druides …  qui apportent la guérison mais qui parfois aussi participent à des tentatives de détruire une personne.  Ces mots son mal famés actuellement, Mais ce sont des gens qui soignaient, et qui avaient une connaissance de la nature, des plantes, et du ciel.  Ce sont des gens qui ne prêchent pas. Leur succès est conditionné  à leur renommée.
  • Ils se présentent comme des gens observateurs qui ont des connaissances. ils sont devenus chamanes en voyant leurs propres effets sur les autres. En plus il y a une transmission.
  •  
  • Philippe et les autres, doivent se démarquer de Simon le Magicien, en montrant que leurs propres « miracles » renvoient à autre chose.
  •  il y a de nombreuses strates dans ce texte. En bas, Simon,  un bon magicien,  puis Philippe qui produit les mêmes signes mais avec un petit plus qui débouche sur le baptême. Enfin Pierre et Jean, une strate de plus : le Saint-Esprit ( un mystère total!)
  • Avec le Saint-Esprit,  tant mieux si ça va mieux, Mais en Jésus-Christ, Dieu apporte une vie nouvelle, qui passe par le relèvement de situations matérielles préoccupantes. C’est bien le signe d’une vie nouvelle transfigurée!
  • Le Saint-Esprit est sur toi lorsque tu adhères….Nous sommes ici dans une démarche de conversion, pas forcément immédiate. Au verset 24, Simon est converti !  il a changé, il reste avec le groupe malgré les charges violentes des versets 20 à 23.
  • Ces livres sont des raccourcis, parfois abrupts. il nous laisse l’impression de petits bouts plus ou moins bien recollés.
  • D’où vient le baptême?  C’est une très vieille pratique juive, un rite d’ablution demandé pour une conversion au judaïsme, un rite de passage. Jean-Baptiste a repris ce rite en y ajoutant la conversion, le retournement. C’est une demande volontariste. Puis –  3e stade –  ce n’est plus volontaire mais c’est donné, c’est une grâce de Dieu.
  • Comment exprimer ces choses-là? On est souvent confronté à un mur d’incompréhension, d’indifférence.  Nous avons un devoir de clarté, ou de  nous taire! 
  • Mon salut, je men fiche… depuis 2000 ans! mais  que dire à ce type qui souffre devant moi?” 
  • Dans le judaïsme, au moins biblique, on ne s’oppose pas!  Chaque affirmation ouvre une polysémie,  loin de l’affrontement. Nous,  nous avons besoin de catégoriser !   Michel

Vendredi 12 novembre

Nous lisons Actes 3/1-10, 4/8-22 et 5/12-16 + Évangile de Luc 4/31-41 ».

Cliquer ici pour lire le texte de Christian  correspondant à cette séance.

De quoi parle-t-on ?

  • On observe des contradictions : entre le fait qu’il y ait de plus en plus de monde et le fait que il n’osait pas s’approcher
  • est-ce un succès médical ?  pourquoi cette accumulation de guérison ?  C’est un texte prophétique théologie !
  • On dit que ce sont des miracles car on ne connaît pas le savoir du guérisseur.
  • La foule, ce sont des gens qui n’ont rien à perdre (quand on remonte c’est toujours avec l’aide de quelqu’un!). Guérir c’est aussi avoir de meilleures relations avec les autres.
  • actuellement la médecine fait ce qu’elle peut et on ne sait pas toujours pourquoi on guérit.
  • peut-on comparer les guérisons pratiquées par Jésus à celles pratiquées par les guérisseurs?
  • que signifie « guérir au nom du Christ »? L’affirmation doit suffire pour tout le monde ! Ici Jésus a fait des miracles la foule l’a suivi, mais c’est quand même retourné contre lui!
  • Il y a nécessité de foi ( confiance!) aussi bien pour les apôtres, que pour les gens!
  • le miracle est un scandale !  ils sont évoqués dans la Bible, mais en fait il montre autre chose.
  • À cette époque là, tout vas mal (le Temple, Massada).Ces guérison sont autant de façons d’espérer. Guérisseur, gourou, chacun veut vendre sa camelote! il faut comprendre qu’ici, c’est au nom de Jésus-Christ, Seigneur et Sauveur! Il ne s’agit pas de dire Jésus est le meilleur!. c’est un message théologique qui veut montrer celui dont nous sommes les témoins! 
  • Un magicien fait des miracles pour prouver son propre pouvoir (Simon) Avec le Christ c’est son esprit qui se manifeste et qui peut nous transfigurer. Les disciples pressentent qu’ils ont à faire à une autre vision du monde. Ici la chair est en contact avec le mystère! On peut sortir de son conformisme habituel car un homme a dit:” c’est à l’amour que vous aurez les uns pour les autres que….”    Michel

Vendredi 22 Octobre

  • Nous commençons la séance par un débat autour d’un projet du conseil presbytéral concernant l’ouverture du vieux temple le vendredi entre autre, entre midi et 14 h. chacun émet son point de vue : Sait-on ce qui se fait ailleurs? quel est l’objectif?  rencontrer…  oui mais qui?
  •  Dans un premier temps le CP aimerait que les usagers du Vieux Temple se rencontrent avec pour objectif de créer une ambiance d’accueil. Quelques problèmes matériels sont évoqués: la vaisselle sale, l’organisation….
  • On compare avec les rencontres qui surviennent lors des journées du patrimoine. 
  • Montrer une présence, c’est montrer qu’il y a une porte ouverte qui permet un possible.
  •  Nous considérons ce mini débat comme un exercice pratique d’église (mettre fraternellement sur la table ce qu’on est et ce qu’on veut!)
  • Christian revient ensuite sur le “nous” qui n’est pas un pluriel du “je”, et sur la dimension communautaire des message évangéliques, dont nous devrions nous rapprocher.
  • Même si l’Église annonce le salut individuel, elle est faite des rencontres de chacun de ses membres.
  •  Les événements des années 70 (la chute du temple et Massada) ont fait éclater le peuple. ces petites communautés vont devenir des modèles! 
  • Dans les évangiles, le message du Christ s’adresse collectivement à ceux qui sont venus à lui, ses disciples mais également – lorsque les choses sont importantes – individuellement. c’est ainsi qu’il ramène les personnes dans la communauté.    Michel

Nous lisons dans le livre des actes, le chapitre 3

Cliquer ici pour lire le texte de Christian  correspondant à cette séance.

Vendredi 15 Octobre

Nous lisons dans le livre des actes, au chapitre 2, versets 42-47, et au chapitre 4 les versets 32-37.

Cliquer ici pour lire le texte de Christian  correspondant à cette séance.

Vendredi 8 Octobre 

Nous lisons dans le 2ème chapitre des actes,les versets 37 à 41 et au chapitre 6, versets 1 à 7

Cliquer ici pour lire le texte de Christian correspondant à cette séance.  Pour imprimer la page (format pdf)

 

Vendredi 1er Octobre 

Nous lisons l’évangile de Luc, au chapitre 4 verset 16 à 30 et le 2ème chapitredes actes, capitre 2, versets 16 à 30

Cliquer ici pour lire le texte de Christian correspondant à cette séance.  Pour imprimer la page (format pdf)

 

Vendredi 24 septembre 

Nous lisons l’évangile de Luc, au chapitre 1 verset 26 à 35 et le 2ème chapitredes actes :la Pentecôte.

Cliquer ici pour lire le texte de Christian correspondant à cette séance.  Pour imprimer la page (format pdf)

 

Vendredi 17 septembre 

Cliquer ici pour lire un premier texte de Christian Ginouvier (que j’avais « oublié »)

Nous lisons l’évangile de Luc, au chapitre 24 à partir du verset 44 et le premier chapitre du verset 4 jusqu’au verset 14.

  • Nous y trouvons le talent littéraire de Luc, son soin dans la description des personnages et y voyons la continuité entre ces deux textes : on passe de la vie et œuvre de Jésus à la vie et l’ œuvre de l’église!

  • On se demande la différence qu’il y a entre le Messie et le Christ. Paul ne parle jamais de Jésus comme du messie! pourtant les Juifs! il se place dans la tradition hellénistique et veux s’adresser à la planète! donc en grec. quand a Luc, il utilise les deux ce qui lui permet d’exprimer un passage du particulier à l’universel: le Sauveur d’Israël devient le Sauveur du monde. Jérusalem devient le temple de l’Esprit.

  •  Luc à nourri son évangile de la mémoire de personnes ayant bien connu Jésus.  son œuvre s’articule autour de l’Ascension. Pourquoi ?

  • On retient du verset 3 la référence aux 40 jours: il faut un temps de maturation pour la formation.

  • Le verset 6 évoque le retour du royaume d’Israël.

  • Paul garde dans ces textes la possibilité d’un retour du Christ mais pas Luc! son objectif est de montrer que ce qui se passe maintenant est déjà la bonne nouvelle. Il veut confirmer que l’œuvre de Dieu est favorable pour l’ensemble de l’humanité, il utilise un langage universel.

  • Les interprétations universalistes se trouvent dans les origines du christianisme même si la suite l’a été un peu moins. on pense au verset  «  il n’y a plus ni Juifs ni grecs…”

  • L’universalisme biblique est surtout une ouverture aux autres dans leur propre universalité.

  • C‘est quelque part une opposition à toute pensée fermée, dogmatique, voir totalitaire.

  • Nous, nous avons des problèmes de vocabulaire inévitables. Notre langage n’est plus adaptée pour témoigner ce qui nous anime il faut qu’on se ressaisisse il faut essayer quelque chose mais on a peur de la confrontation( ça va blesser !). il ne suffit pas de s’opposer sur des idées, il faut se recentrer sur soi-même!

  • Verset 52: comment peuvent-ils partir heureux? ils perçoivent quelque chose  de nouveau, on n’est plus seulement dans la restauration d’Israël, dans le politique! ils sont témoins d’un amour pour tous. Dans le même registre les femmes qui vont au tombeau pleurent mais pas au retour !  Michel

Vendredi 10 septembre 

Compte-rendu de la séance du vendredi 10 septembre.

  • Nous lisons le premier chapitre des Actes des Apôtres, et le dernier de l’évangile de Luc.
  • les écrits de Luc sont en deux parties un évangile et les Actes des Apôtres, et ces 2 textes sont bâtis en symétrie.
  • Le nom de Théophile  doit être entendu dans son sens générique : tout aimant Dieu !
  • Ce passage tourne autour des thèmes de l’absence et de la présence. 
  • « Où est Jésus?” À la fin de l’Évangile, et” il fut retiré de leur vu” au début des actes!
  • Ceci afin de conforter les adeptes dans le fait que Jésus est insaisissable et pourtant éminemment présent.
  • Jésus a déjà expliqué “ il faut que je m’en aille ….”
  • ici on voit deux populations troublées et tristes: les femmes, et les disciples. Ces événements paradoxaux confirment la parole de Jésus. 
  • On observe 2 conversions: les pèlerins qui se retournent et les apôtres qui retournent à Jérusalem.
  • dans la tradition juive il n’y a pas de distinguo entre le style et le thème: les deux portent le message. C’est quand Jésus n’est plus là apparaît la conscience de sa présence! ce phénomène se retrouve ailleurs ( la Transfiguration). Nous-même nous gardons souvent le souvenir d’un de ces instants fugaces. Mais après, il reste le travail à faire, continuer à marcher!
  • si Luc insiste autant c’est d’une part l’obsession des auteurs bibliques de faire attention à ne pas idolâtrer Jésus (une opposition à la fusion) et d’autres parts montrer que la présence de Jésus n’est pas que matérielle son absence peut être aussi présence.
  • On peut faire un rapprochement avec la vie en couple.
  • Luc parle sur le mode du souvenir: il re-suscite les faits, paroles et gestes afin que  chacun puisse voir Jésus vivant à sa façon, et peut-être même sans y penser.
  • Pourquoi la lecture de ces livres est-elle pertinente aujourd’hui?  à l’époque de leur écriture le temple vient d’être détruit, le monde juif semble s’écrouler…. nous aussi ! nous devons  donc tout réinventer. songeons à l’effondrement du fait religieux en France et plus généralement en Occident. On peut penser également à l’effondrement de la confiance dans notre société. mais alors doit-on créer nous-même ou bien se laisser re-créer ?
  • Le message du Christ imprègne notre société. Il est donc des gens imprégnés de son message qui ne sont pas chrétiens. On peut espérer un Christ hors du christianisme! (Jésus nous a bien dit que que c’est le non-juif qui porte l’avenir, et “c’est à l’amour que vous avez les uns pour les autres que …”.) …sans perdre de vue l’histoire de l’islam !    Michel

Vendredi 3 septembre 2021

RENCONTRE ANNULEE

 

 

 

 

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